La bêtise humaine n'a-t-elle pas de limite ?

Publié le 11/02/2010 à 10:51

La bêtise humaine n'a-t-elle pas de limite ?

Publié le 11/02/2010 à 10:51

Par Paul Dontigny Jr

Le titre de ce cours commentaire est un peu extrême ... peut-être parce que j'ai 45 ans aujurd'hui ???

Ill représente toutefois exactement comment je me sens face aux fluctuations des marchés ces jours-ci et face aux justifications évoquées pour ces fluctuations véhiculées par les médias mondiaux.

Ça fait des mois qu'on entend parler dans les milieux institutionnels des problèmes imminents de plusieurs pays d'Europe et en fait, de la plupart des pays de la planète. 

Ces idées ne sont apparues que tout récemment dans les médias généraux et financiers et  on justifie des fluctuations de + 1% un jour ou de moins 1% le lendemain avec les diverses petites phrases émises par de tout aussi divers orateurs de la place publique.  C'est tellement ridicule que je me limiterai comme toute description à citer une phrase de Dennis Gartman : If it wasn't so sad, it would be funny.

Les problèmes de la Grèce et de tous les autres ont été accumulés depuis des années et prendront des années à se régler, ET il y aura d'inévitables réductions dans la disponibilité des bonbons gratuits pour la population.  Bref, il va falloir payer pour ce qu'on a ... et pour ce qu'on a eu depuis 20 ans, en plus de payer pour ce qu'on aura.  Que ce soit pensions, assurance sociales de toutes sortes, consommation assistée par dette, spéculations sur marge avec pertes cachées, etc.

Alors il est vraiment important de réaliser que le fait que aujourd'hui, quelqu'un annonce que la communauté Européenne fasse quelque chose ou non pour la Grèce, ça ne change pas grand chose dans le portrait global sur un horizon inévitable de durs choix à effectuer au cours de 10 prochaines années.

Mais puisque nous avons été habitués depuis 30 ans+ à ce que « ils ne laisseront pas tomber ça » et à ce que quelqu’un, comme par magie, nous sauve toujours avec de la dette ou de l’argent créé de toutes pièces, alors on croit que chaque sauvetage va régler nos problèmes.  

Mais demandez-vous un peu comment un autre prêt de 10$ milliards à la Grèce peut raisonnablement être interprété comme un évènement qui vaut une hausse de 1% des marchés mondiaux, c'est-à-dire une hausse d’environ 500$ milliards du prix des actions.

Paul Dontigny Jr, M.Sc., CFA

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