Dontigny - Un article que j'ai écrit le 14 octobre 2008

Publié le 10/05/2011 à 11:46

Dontigny - Un article que j'ai écrit le 14 octobre 2008

Publié le 10/05/2011 à 11:46

Par Paul Dontigny Jr

Blogue

Voici mon article du 10 mai 2011. Ouf le temps passe tellement vitre que c'est affolant ... ci-dessous, je vous présente un article que j’ai écrit en réponse à une question d’un lecteur le 14 octobre 2008.  Ouais ... 2008 !!!

On me dit souvent que j’ai toujours recommandé de vendre toutes les actions depuis 1999. Ce n’est pas tout à fait juste. Ce qui est juste, c’est que je n’en ai pas détenu, sauf des titres qui font de l’argent quand les actions baissent. Et je n'ai pas détenu de ces titres en tout temps non plus. J'avais liquidé toutes ces positions à la mi-octobre 2008.

Mon opinion actuelle en 2011 est que j’aurai l’occasion encore une fois, je ne sais pas quand mais plus tôt que tard à mon avis, de répondre à de telles questions. Alors je vous suggère de lire mon commentaire de 2008 et d’agir avant de devoir me poser la même question que ce lecteur.

La pire question que vous puissiez me poser!Publié le 14 octobre 2008 par Paul Dontigny Jr

En ce moment, la pire question que vous puissiez me poser est la suivante : « Monsieur, Dontigny, je perds beaucoup d’argent en ce moment et je ne sais pas où s’en va ce marché alors dites moi, devrais-je vendre mes actions à perte ? »

C’est difficile pour moi de répondre car je sais que les marchés seront très volatils et que cette volatilité incluera de violentes hausses. De plus, puisque je n’ai pas détenu d’actions dans ce marché, il est un peu difficile de recommander à quelqu’un de les vendre car je ne suis pas du tout dans sa situation.

Au risque de sonner un peu trop philosophique à votre goût, je vous dirais que la réponse n’est pas reliée à vos pertes accumulées ni à vos gains accumulés jusqu’ici. De plus, elle ne dépend pas exclusivement de mon opinion ou de celle de quelqu’un d’autre au sujet de la progression des prix en bourse au cours des prochains six mois.

Je vous suggère donc de poser une autre question et de vous la poser à vous en premier lieu. Exclusivement à vous. La question est : « Est-ce que je veux changer d’approche à l’investissement ? ». De cette question en découleront plusieurs autres.

Avez-vous (ou votre conseiller) une approche à l’investissement ? Par exemple, avez-vous une approche à l’investissement basée sur des principes d’investissement, basée sur une connaissance de l’historique des rendements des divers marchés, basée sur une définition du risque pour un individu (et non pour une caisse de retraite). Votre approche est-elle basée sur des statistiques, sur de l’analyse technique ou sur l’analyse constante de la valeur économique des titres que vous achetez ? Votre approche demande-t-elle du jugement par un expert ou est-elle bâtie sur des règles mécaniques (comme par exemple maintenir toujours entre 50% et 60% en actions, ou acheter des actions à chaque mois pour faire des moyennes) ? Et veuillez noter que plusieurs approches, même opposées, peuvent fonctrionner à long terme si elles ont des bases économiques véritables et une raison logique de fonctionner.

Ensuite, vous devriez vous demander si vous désirez utiliser une approche qui ne vous a pas protégé contre le marché Bear de 2000 à 2002, ni contre celui de 2007-2008. Je ne crois pas qu’une approche qui n,a pas permis d’éviter aumoins en partie deux des pires baisses de l’histoire fonctionnera à long terme. Même s’il est possible qu’elle fonctionne, elle est probablement trop risquée inutilement. Voulez-vous un conseiller qui utilise une approche telle qu’il n’a pas vu venir le risque ou qu i ne vous a pas protégé durand ces deux périodes ?

Une fois toutes ces questions posées et les réponses trouvées. Vous verrez que la question au sujet de l’opinion à court terme quant aux divers rebondissements de prix des actions dans les prochaines semaines deviendra secondaire. Comprenez-moi bien !!! C’est une question valide, qui nécessite beaucoup de réflexion et qui affectera la performance des portefeuilles. Mais personnellement, si je me pose cette question dans le cadre de mon approche à l’investissement, basée sur une évaluation économique des actions (valeur présente des profits futurs) et des autres facteurs fondamentaux qui affectent les marchés (crise, récession et plans) , alors je traite cette question d’une manière bien différente.

La question n’est pas de prendre un décision sur les actions à acheter ou à vendre en fonction du prix que VOUS avez payé. La question est de transiger en fonction des principes de mon approche à l’investissement, des valeurs que j’estime et du risque dans le marché aujourd’hui. Je ne peux que répondre dans le cadre de ma propre approche à l’investissement car de toutes façons je ne connais les détails et les principes qui guident de la vôtre. et soit dit en passant, ma réponse est donc nécessairement biaisée et intéressée et je vous dirais simplement d’ouvrir un compte avec moi et d’adopter mon approche (sourire).

Et alors ma réponse est que je suis à zéro% en actions au moment d’écrire ce texte. Avec les fluctuations violenttes que nous avons ces jours-ci, cette position pourrait changer à toute heure. Et je croirais que les prochaines positions que je prendrai seront des positions qui font de l’argent quand le marché baisse … pas quand il monte. Ça dépendra des nouvelles financières et de la comparaison entre la valeur économique et le prix en bourse.

Alors, changez de question et demandez-vous plutôt : voulez-vous gérer votre patrimoine personnel, durement gagné par vous ou vos parents durant de longues années, en fonction de prévisions de fluctuations de prix à court terme ou de règles mécaniques, ou bien en fonction de principes d’investissement éprouvés, appliqués avec la sagesse d’un bon père de famille, dans le cadre d’une approche à l’investissement basée sur la valeur, et modelée à vos propres besoins ?

Il existe des conseillers qui utilisent une telle approche basée sur l’investissement, au lieu d’être basée sur le marketing. Il n’y en a pas beaucoup, mais il y en a.

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