Le ré-équilibrage et l'investisseur...

Publié le 25/07/2011 à 06:57, mis à jour le 31/07/2011 à 21:09

Le ré-équilibrage et l'investisseur...

Publié le 25/07/2011 à 06:57, mis à jour le 31/07/2011 à 21:09

Par Michel Marcoux

La psychologie de l’investisseur

En pratique, rééquilibrer un portefeuille est beaucoup plus difficile qu’on
peut le penser. Imaginez : c’est un exercice qui exige qu’on vende les gagnants,
fonds ou titres qui ont obtenu les meilleurs rendements, pour acheter des perdants,
fonds ou titres qui ont obtenu les moins bons rendements. La grande
tentation est souvent d’opter pour la stratégie contraire.
Il peut être difficile, voire impossible, de convaincre un investisseur des avantages
de se départir d’une partie de son fonds de ressources naturelles qui a
généré un rendement annualisé de plus de 30, 50 ou 100 % au cours des trois dernières
années, pour investir, par exemple, dans un fonds équilibré qui a obtenu un
rendement de 5 % sur la même période ou même négatif.

Dans ce cas, l’investisseur pourrait croire à tort que les rendements extraordinaires offerts par les ressources naturelles pourront se poursuivre longtemps encore. La réalité est pourtant différente : les catégories d’actifs gagnantes ne conservent jamais bien longtemps leur statut de meneur.

Par ailleurs, l’un des plus grands bienfaits du rééquilibrage vient de son effet
psychologique : l’investisseur est rassuré de compter sur un portefeuille qui lui
convient, peu importe l’évolution du marché. Cette assurance est d’une grande
valeur. Le marché boursier étant de nature volatile, l’investisseur peut dormir
l’esprit en paix en sachant qu’il ne comptera jamais une portion démesurée
d’une catégorie d’actifs trop risquée. Si son portefeuille a été bien composé au
départ, en fonction de ses objectifs de placement et de sa tolérance au risque, le
rééquilibrage s’avérera une stratégie gagnante pour l’investisseur.

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