Lorsque j'affirme que la Bourse offre une occasion exceptionnelle de s'enrichir, je suis bien conscient des problèmes économiques et financiers actuels.

Tout le monde parle des risques liés aux trois D : dette, déflation et dépression.

Par exemple, Steven Romick, gestionnaire de FPA Crescent Funds, dans son entretien publié dans Outstanding Investor Digest, affirme que le contexte économique actuel " est le plus inquiétant que j'ai vu au cours de ma carrière ". Il craint notamment les effets de l'endettement monstre des États-Unis, qu'il évalue à 12 billions de dollars américains.

Beaucoup d'incohérence

Toutefois, de nombreux investisseurs et commentateurs sont incohérents. D'une part, certains croient que l'économie américaine est au bord de l'abîme ; d'autre part, ils achètent ou recommandent des titres miniers, des titres de très petite capitalisation ou des titres des marchés émergents.

Je peux vous assurer que si l'économie américaine sombre dans la dépression, ce genre de titres sera durement malmené. En outre, la plupart des titres de petite capitalisation chuteront (n'oubliez pas que 95 % des titres inscrits à la Bourse canadienne sont dans cette catégorie).

Les secteurs de l'économie dits cycliques, comme les ressources naturelles, chuteront également, ainsi que les marchés émergents.

Le meilleur des deux mondes

Ceux qui croient que la croissance en Asie peut pallier le déclin de l'économie américaine se font des illusions.

Les sociétés qui résisteraient le mieux sont précisément celles de grande importance, dont les titres sont les plus déprimés actuellement en Bourse.

En ce sens, elles vous offrent le meilleur des deux mondes. Si l'économie continue de stagner, ces titres procureront un rendement plus élevé que la plupart des titres de plus petite capitalisation. Si l'économie croît davantage que prévu (ce qui est probable étant donné les attentes peu élevées actuellement), ces titres procureront des rendements intéressants à peu de risques.