WestJet bien placée pour accroître sa part de marché

Publié le 07/03/2009 à 00:00

WestJet bien placée pour accroître sa part de marché

Publié le 07/03/2009 à 00:00

" Vous savez quoi ? Comme tout le monde, nous voyons bien qu'il y a une récession, mais notre stratégie, elle, n'a pas vraiment changé. Nous continuons de croître ! " affirme Richard Bartrem, vice-président, culture et communication, de WestJet.

Le deuxième transporteur du pays est en effet loin de se laisser abattre. À la différence d'Air Canada, l'entreprise de Calgary possède d'abondantes liquidités (820 millions de dollars) et des relations harmonieuses avec son personnel, ce qui lui donne la flexibilité voulue pour faire face aux difficultés économiques actuelles.

Selon Cameron Doerksen, analyste chez Partenaires Versant, WestJet dispose d'à peu près tous les atouts - à commencer par des frais d'exploitation de 30 % inférieurs à ceux de la concurrence - pour continuer de gruger des parts de marché à Air Canada.

Plus de liaisons, plus d'avions

WestJet prévoit accroître d'encore 5 % cette année le nombre de ses liaisons. " Nous réduisons nos vols sur certaines destinations, mais nous les augmentons vers d'autres et nous en ajoutons de nouvelles partout où c'est possible ", résume M. Bartrem. Par exemple, WestJet desservira désormais Fort Lauderdale au départ de Montréal toute l'année.

WestJet profite ainsi du contexte difficile pour continuer de croître dans un marché qui lui est grand ouvert. Elle n'occupe que 35 % du marché canadien et ne fait que commencer à profiter des occasions qui se présentent aux États-Unis et vers les destinations soleil. Des alliances stratégiques avec Southwest Airlines et Air France-KLM devraient lui faciliter encore la tâche à compter de 2010, affirme M. Doerksen.

De plus, WestJet continue d'acheter des avions. Elle prévoit en recevoir 9 en 2009, et 44 d'ici 2013, ce qui portera à 121 le nombre de ses appareils.

Le transporteur dispose ainsi d'une flotte parmi les plus jeunes de l'industrie : ses avions ont 3,7 ans en moyenne, comparativement à 19 ans pour l'ensemble des flottes aux États-Unis. Un avantage concurrentiel au chapitre des frais de carburant de 30 à 40 % par rapport à la moyenne des concurrents, selon WestJet.

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