Un ponceau qui mène au prix de la Relève

Publié le 07/05/2011 à 00:00

Un ponceau qui mène au prix de la Relève

Publié le 07/05/2011 à 00:00

Un projet qui constitue une première au Québec, piloté par une ingénieure junior dont c'est le premier grand projet et qui remporte un premier prix... Voilà de quoi bonifier la carte de visite de Julie Archambault, lauréate du prix de la Relève dans le cadre des Grands Prix du génie-conseil québécois.

Entrée chez CIMA+ en janvier 2008 en ayant en poche un diplôme en génie civil, Julie Archambault se voit confier le projet de réfection d'un ponceau sous l'autoroute 50, à Gatineau. " C'était la première fois que le ministère des Transports du Québec devait remplacer un ponceau de 400 mètres de longueur dont le diamètre était de 3,6 mètres, explique l'ingénieure de 28 ans. Auparavant, nous avions déjà changé des ponceaux, mais de plus petit diamètre. Alors, il a fallu adapter des méthodes de travail connues et trouver une solution à un projet qui n'avait pas de précédent. "

D'ordinaire, la réfection de ponceaux se fait par excavation. Or, dans ce cas-ci, il fallait minimiser l'impact de la circulation sur cette artère très achalandée. On a donc choisi d'insérer une conduite au diamètre plus petit dans la conduite existante et de combler le vide entre les deux en injectant un coulis de ciment.

L'ingénieure a réussi à orienter tous les intervenants vers un même objectif. " Julie était passionnée par le projet et sa personnalité faisait que tout le monde voulait travailler avec elle ", rapporte Nadine Paquette, directrice du génie routier et transport chez CIMA+, qui a mentoré l'ingénieure pendant la durée des travaux.

" J'ai dû faire mes preuves, avoue cependant Mme Archambault. Comme j'ai pu démontrer que je savais de quoi je parlais et que mon employeur me faisait totalement confiance, j'ai pu asseoir ma crédibilité dès le départ. Sur un plan plus personnel, j'ai constaté que j'avais le leadership nécessaire pour mener à bien le projet. "

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