RECONNAISSANCE OR ATRAHAN TRANSFORMATION

Publié le 25/02/2012 à 00:00

RECONNAISSANCE OR ATRAHAN TRANSFORMATION

Publié le 25/02/2012 à 00:00

Un million de porcs passent chaque année par l'usine de transformation d'ATRAHAN à Yamachiche, qui exporte jusqu'en Chine.

Pour cette entreprise familiale, la qualité du produit est une préoccupation quotidienne. Un niveau de qualité qu'il serait impossible d'atteindre sans le concours des éleveurs, soutient Denis Trahan, président de l'entreprise. «Nous nous sommes rapprochés des producteurs au cours des dernières années et nous cherchons toujours à tisser des liens plus solides avec eux.»

Ce rapprochement a permis d'améliorer les pratiques. Et tout le monde y gagne, souligne M. Trahan. Il donne un exemple : afin d'éviter les risques de contamination, les porcs doivent être mis à jeun avant l'abattage. «Dorénavant, cette étape se déroule chez le producteur. Ce dernier économise de la moulée, et nous, nous gagnons du temps, car nous ne sommes plus obligés de faire jeûner les bêtes à leur arrivée à l'usine.»

Cette relation étroite avec le producteur facilite aussi la traçabilité du produit, qui permet de suivre le parcours du porc, de la ferme à l'assiette du consommateur. «Nous avons beaucoup investi dernièrement dans l'informatisation et l'automatisation de nos procédés afin d'assurer le suivi de l'animal à l'intérieur de l'usine. Nous avons notamment recours à des systèmes de surveillance électronique pour suivre le produit tout au long de la chaîne de production.»

S'adapter tout en demeurant fidèle

Lorsqu'il a pris la barre d'ATRAHAN Transformation, à la fin des années 1990, un des premiers gestes de Denis Trahan a été de mettre en place une nouvelle équipe de gestion, qui est d'ailleurs toujours là. «J'avais opté à cette époque pour une équipe jeune qui voudrait suivre l'évolution de l'entreprise», précise-t-il.

L'entreprise, aussi, est restée fidèle à sa mission. «Nous continuons de faire ce que nous réussissons le mieux : les coupes primaires et quelques coupes spécialisées, par exemple le filet de porc.»

Présente sur les marchés québécois et canadien, l'entreprise exporte dans une cinquantaine de pays, dont la Chine. «Le porc produit en Chine est plus cher que le porc importé. Cela nous ouvre donc un marché. Par contre, cela exige une certaine adaptation de l'offre à la demande. Par exemple, les pieds de porc sont prisés en Chine, tandis qu'ils le sont beaucoup moins ailleurs. adapter aux besoins de nos nouveaux clients.»

Denis Trahan répond

Quel élément vous fait sortir du lot ?

Notre gestion serrée. Dans notre secteur, la marge de profit est peu élevée. Il faut éviter les dépassements de coûts.

Votre conseil pour une bonne gestion ?

Il faut être près de sa main-d'oeuvre et donner de la latitude aux cadres.

Vos projets pour 2012 ?

Continuer à travailler sur nos produits et répondre davantage aux besoins des nouveaux marchés.

Reconnaissance or

Ces entreprises sont au classement depuis au moins quatre ans.

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