Quand le mentorat fait toute la différence

Publié le 28/04/2012 à 00:00, mis à jour le 10/05/2012 à 10:56

Quand le mentorat fait toute la différence

Publié le 28/04/2012 à 00:00, mis à jour le 10/05/2012 à 10:56

Itifo Engulu, représentante, conformité et supervision des centres bancaires, à la CIBC, d'origine congolaise, a donné un bon coup de pouce à d’autres femmes immigrantes en devenant leur mentore. «Aider des immigrants à s'intégrer me permet de mieux mesurer la valeur de mes apprentissages professionnels et ce qu'ils peuvent apporter à d'autres», dit Mme Engulu.

Établie au Canada depuis plus de 20 ans, Mme Engulu s'inspire des défis qu'elle a surmontés dans son parcours pour aider ses mentorés. «Ce qui m'a le plus gênée dans ma recherche d'emploi, c'est mon manque d'expérience canadienne, dit-elle. J'ai réussi à décrocher mes premiers contrats en passant par une agence de placement et en me perfectionnant en anglais et en informatique.»

Le mentorat gagne du terrain dans les entreprises, qui y voient une solution pour intégrer de façon durable la main d'oeuvre immigrante. «L'avantage est double. Le mentorat permet à l'entreprise d'accéder à de nouveaux talents potentiels, mais aussi de les retenir et de les fidèliser», signale Martin Wiedenhoff, mentor depuis une dizaine d'années et conseiller en stratégie Web chez CGI.

Le groupe informatique, qui emploie 8 000 personnes au Québec, s'est joint à Mentorat Montréal, une initiative créée en juin 2011 par la CRÉ de Montréal, aux côtés d'autres grands employeurs comme Rona et la Société de transport de Montréal. L'idée : mettre en relation des employeurs et des groupes communautaires spécialisés dans l'intégration professionnelle pour partager des recettes éprouvées.

«Notre objectif est de créer une banque de mentors afin de faciliter la tâche des organismes qui travaillent avec des immigrants, mais qui manquent parfois de contacts dans le milieu des affaires», indique Ahmed Benbouzid, directeur, innovation sociale et diversité, à la CRÉ. À ce jour, Mentorat Montréal compte 120 mentors et 115 jumelages.

Ces relations professionnelles s'étirent habituellement sur trois ou quatre mois. Elles comportent des suivis à distance, par courriel et par téléphone, et au moins une rencontre mensuelle.

26 000 Nombre de travailleurs temporaires étrangers dans le Grand Montréal en 2010. Source : Citoyenneté et Immigration Canada

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