Miralis veut devenir une référence canadienne

Publié le 07/02/2009 à 00:00

Miralis veut devenir une référence canadienne

Publié le 07/02/2009 à 00:00

Par R.C.S.

Ce n'est pas facile de recruter en région. Parlez-en à Jean-Paul Lauzier, pdg de Miralis, une entreprise de Saint-Anaclet (Rimouski) spécialisée dans la fabrication de cuisines sur mesure et de portes d'armoire. L'entrepreneur espère que la reconnaissance du concours Les 50 sociétés les mieux gérées au Canada lui sourira.

"Miralis est une référence au Québec. On a une ambition élevée : celle de devenir l'entreprise de référence au pays. C'est avec de jeunes ingénieurs et techniciens que l'on va y arriver. En tant que lauréate, nous souhaitons que ce concours nous aide à faire revenir les jeunes diplômés qui ont quitté la région."

Pour le fondateur de l'entreprise de 215 employés, le capital humain représente son principal facteur de succès. "Une entreprise qui veut aller loin doit miser sur une bonne équipe. C'est grâce à elle qu'on a réussi à augmenter notre productivité, la qualité de nos produits et notre flexibilité et à raccourcir nos délais de livraison. Notre équipe est dynamique et motivée par le changement et l'innovation", souligne le fondateur.

Miralis fait beaucoup participer les employés. "On les consulte et on travaille par consensus. Ça leur permet de voir où l'entreprise se dirige et ça les motive au plus haut point. Ils aiment relever de grands défis."

L'amélioration continue, le cheval de bataille

La PME, fondée il y a 33 ans, a connu une période d'effervescence au cours des dernières années. Entre 1997 et 2008, elle a enregistré un taux de croissance moyen de 29 % par année. Sa clientèle : les magasins et salles d'exposition spécialisés dans la vente de cuisines et les fabricants de cuisines.

"Notre connaissance du marché nous a permis de saisir les occasions. Nous comprenons bien les problèmes de notre clientèle. De plus, nous misons sur notre grande efficacité opérationnelle."

L'amélioration de la productivité est le cheval de bataille de la PME, qui a déménagé dans une usine ultramoderne en 2003. M. Lauzier vise une progression annuelle de 10 %. "On devait s'améliorer pour contrer la hausse du dollar. Pour y arriver, on a simplifié les procédés de fabrication, informatisé la production et diminué les coûts de production. On travaille à s'améliorer constamment."

Malgré la baisse générale du marché liée au ralentissement économique, Miralis a quand même eu une croissance de 12 % pour l'exercice qui vient de se terminer. "On a réussi à augmenter nos parts de marché au Québec et en Ontario. Notre stratégie de diversification géographique nous a permis de compenser la baisse de 50 % de nos ventes en Floride."

Le marché québécois représente 70 % des ventes, et l'Ontario, 20 %. M. Lauzier s'attend à ce que le marché de la Floride continue de s'effondrer et à ce que la demande fléchisse au Canada. "Il ne faut pas se décourager. On va profiter de l'accalmie pour augmenter notre efficacité et notre visibilité et pour innover. On sera prêt avant même que la reprise se présente."

Âgé de 65 ans, M. Lauzier prépare depuis longtemps sa relève. "J'ai une équipe de relève composée de quatre jeunes très talentueux. Ils sont actionnaires depuis 2001. C'est cette équipe qui a permis à l'entreprise de croître", dit-il. Son fils Philippe (37 ans), qui est ingénieur industriel, est l'un d'eux.

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