Le passeport international de Valérie Snow

Publié le 15/01/2011 à 00:00

Le passeport international de Valérie Snow

Publié le 15/01/2011 à 00:00

" J'ai sous-estimé l'importance que le MBA allait jouer dans ma vie et dans mon avenir professionnel. J'ai obtenu mon diplôme il y a 10 ans et il m'a servi encore l'année dernière quand j'ai été sélectionnée pour un poste au sein de la grande famille des Nations Unies ", raconte Valérie Snow, qui a terminé son MBA en 2001 à l'Université McGill.

Depuis huit mois, elle travaille pour l'Agence internationale sur l'énergie atomique (AIEA), une organisation autonome placée sous l'égide de l'ONU, qui vise à promouvoir les usages pacifiques de l'énergie nucléaire. " Je n'ai rencontré personne ici qui n'ait pas au moins une maîtrise ", dit-elle. Elle ajoute que les études de troisième cycle étaient un prérequis pour occuper le poste d'agent de programmes au sein du service des Sciences nucléaires et applications de l'AIEA.

Apprendre à poser des questions

La jeune femme de 35 ans dit tirer pleinement profit de la diversité des parcours professionnels et culturels de ses collègues du MBA puisqu'elle travaille aujourd'hui dans une organisation qui compte environ 2 200 employés provenant de plus de 90 pays.

Mme Snow est responsable en design et gestion de programmes pour un département qui oeuvre dans l'agriculture, l'environnement maritime, la santé et les sciences nucléaires pures à l'AIEA. " Les gens s'imaginent souvent que les programmes de MBA sont strictement liés à des impératifs d'affaires et que les diplômés vont tous travailler à Wall Street. La réalité est différente. "

La gestion de projets, le grand atout

Après l'obtention d'un baccalauréat en sciences et trois ans de travail pour une entreprise de consultation à Ottawa chargée des stratégies de développement durable pour le gouvernement fédéral, Mme Snow se rend compte, à l'âge de 26 ans, qu'elle a besoin de parfaire ses connaissances dans la gestion des affaires. " J'ai choisi de faire un MBA car je voyais des portes s'ouvrir devant ceux qui avaient déjà suivi un tel programme ", ajoute-t-elle.

En 2004, c'est à son tour : elle obtient un poste à l'Association canadienne de l'électricité. Deux ans plus tard, elle monte en grade en accédant au poste de responsable du programme d'électricité durable. Ces fonctions l'amènent à développer des stratégies environnementales, à rédiger des rapports, à gérer des projets et des budgets...

" Sans le survol offert par le MBA, je n'aurais jamais pu administrer tout cela à la fois. Mon emploi à l'Association canadienne de l'électricité m'a beaucoup aidée à obtenir le job à l'AIEA. Je ne me serais jamais présentée à l'entrevue à Vienne sans être en mesure de faire de la gestion de projet. C'est là que le MBA m'a été le plus utile. "

dossiers@transcontinental.ca

Un conseil pour réussir

" Le MBA m'a appris à poser des questions. Je continue à acquérir des connaissances sur les fondements de ce que j'ai appris il y a 10 ans. "

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