L'informatique au service de la détection des fraudes

Publié le 24/01/2009 à 00:00

L'informatique au service de la détection des fraudes

Publié le 24/01/2009 à 00:00

Par P.P

En décembre dernier, les médias ont rapporté des cas où des régimes d'assurance collective avaient remboursé des massages érotiques. À ce chapitre, les spécialistes interrogés pour la rédaction de ce dossier s'entendent pour dire que les abus sont marginaux dans le total des réclamations et qu'ils portent surtout sur des services paramédicaux.

La bonne nouvelle, selon Pierre Piché, conseiller en assurance collective chez ASQ Consultant, est que ce genre de situation peut être limité par la mise en place d'un maximum de remboursement annuel pour les services paramédicaux (par exemple : 1 000 $ par année par employé).

Jacques Parent propose, quant à lui, d'établir un nombre maximal annuel de visites pour les services paramédicaux remboursées par année (chiropratique, massothérapie, naturopathie, etc.) ou un montant maximal remboursable par visite. "L'important pour les assureurs est de gérer ces volets en bon père de famille", indique-t-il.

Des moyens de contrôle

Jean-Jacques Paradis, vice-président, développement et mise en marché, assurance de groupes et d'entreprises chez Desjardins Sécurité financière, précise que les compagnies d'assurance disposent de systèmes évolués de contrôle des fraudes. Ils permettent notamment de détecter les dépenses maximales ou anormalement élevées non seulement dans le domaine paramédical, mais aussi en matière, par exemple, de médicaments, de frais dentaires ou d'hospitalisation.

Les assureurs effectuent régulièrement des contrôles de qualité, tant par des moyens internes que par des fournisseurs de service spécialisés, portant sur un échantillonnage de demandes de prestation. "Nos systèmes informatiques nous permettent de détecter certains abus, volontaires ou non, comme la consommation inhabituelle d'un médicament", mentionne pour sa part Brigitte Marcoux, conseillère en gestion de la présence au travail et promotion de la santé chez SSQ Groupe financier.

De son côté, Josée Dixon, vice-présidente régionale, développement des affaires, région de l'Est, de la Financière Sun Life, est d'avis que les abus découlent souvent d'une mauvaise communication des couvertures admissibles. "La majorité des participants ne sont pas au courant des détails de leur régime. Il faut donc plus d'information et de conscientisation de la part des employeurs", signale-t-elle.

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