L'ÉTS, au coeur du futur Quartier de l'innovation

Publié le 18/02/2012 à 00:00

L'ÉTS, au coeur du futur Quartier de l'innovation

Publié le 18/02/2012 à 00:00

La direction de l'École de technologie supérieure (ÉTS) souhaite jouer un rôle de premier plan dans l'érection du futur Quartier de l'innovation, le Carrefour d'innovation INGO, calqué sur la Silicon Valley, en Californie, sur le 22@Barcelona, en Espagne, ou sur le MaRS Discovery District, à Toronto.

L'école d'ingénierie vient de terminer la première des trois phases du quartier, qui pourrait devenir la pierre angulaire d'un gigantesque projet urbanistique.

«Dans un rayon d'un kilomètre autour de l'angle Peel et Notre-Dame, à Montréal, des projets de six milliards de dollars ont été annoncés pour les prochaines années [principalement dans le quartier de Griffintown]. Pourquoi ne pas essayer de créer un milieu de vie propre à l'innovation, demande Jean Belzile, directeur de la recherche et des relations avec l'industrie de l'ÉTS. D'autant plus que ce secteur renferme déjà la plus forte concentration en TI au Canada, avec 350 entreprises et 10 000 travailleurs dans la Cité Multimédia, la Cité du commerce électronique et l'édifice Le Nordelec, notamment. Malheureusement, il n'y a pas de synergie entre ces entreprises.»

Une première phase

L'ÉTS achève actuellement les travaux de son Carrefour d'innovation INGO, un projet faisant partie des programmes d'infrastructures du savoir financé à parts égales par Québec et Ottawa. Il consiste en la réhabilitation de la plus vieille partie de l'ancienne Brasserie Dow, angle Peel et William, pour créer des lofts industriels destinés à des cellules d'innovation. L'immeuble était abandonné depuis 1987 ; les travaux ont coûté 20 millions de dollars.

Le Carrefour offre une superficie louable de 66 000 pi2, ce qui permettra l'aménagement de 24 lofts.

«Nous cherchons des entreprises ayant atteint une certaine maturité technologique, pas des entreprises en démarrage», explique Robert Dumontet, directeur d'INGO.

Actuellement, un seul loft est occupé. INGO, qui se donne trois ans pour louer 85 % de l'édifice, ne fait de cadeau à personne et loue ses locaux au prix du marché.

Mais ses locataires bénéficient d'un environnement technologique exceptionnel qui, croit Robert Dumontet, favorisera leur développement.

Phases deux et trois

L'ÉTS a déjà sur sa planche à dessin la réhabilitation de l'immeuble du milieu de l'ancienne Brasserie Dow. Il s'agit de plus de 150 000 pi2 louables. Ce projet, dont le concept reste à préciser et qui pourrait commencer en 2014, se fera en collaboration avec l'Université McGill.

Ensuite, dans quelques années, ce sera au tour d'INGO 3 de voir le jour, au coin des rues Peel et Notre-Dame. Le terrain, zoné «gratte-ciel», est présentement occupé par un ancien entrepôt frigorifique qui pourrait être démoli pour faire place à un... gratte-ciel.

ACCROÎTRE LES TRANSFERTS DE TECHNOLOGIE

Les enseignants et les étudiants profiteront de la proximité d'entreprises et des nouvelles idées qui en surgiront, croit Jean Belzile, de l'ÉTS, dont le but est aussi d'augmenter le nombre de transferts de technologie entre université et entreprise. L'école signe déjà environ 200 de ces contrats de transfert chaque année. «Les trois quarts de la recherche de l'ÉTS se font en collaboration avec l'industrie, comparativement à 10 % en moyenne dans les universités canadiennes», affirme M. Belzile, qui tire ses données de l'Association canadienne du personnel administratif universitaire.

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