«Investissez en vous-même grâce au REER»

Publié le 11/02/2012 à 00:00

«Investissez en vous-même grâce au REER»

Publié le 11/02/2012 à 00:00

Comment celui qui arrive sur le marché du travail aux environs de 30 ans trouve-t-il la motivation d'épargner dans un REER en vue de la retraite ? Est-il logique d'y penser quand on a encore des dettes d'études, qu'on est locataire et qu'on n'a aucune sécurité d'emploi ? Avant de penser à quitter le marché du travail, revenons sur quelques-unes des options qui permettent de jouir de son REER aujourd'hui et pas seulement dans 40 ans...

Augmentez votre capital humain

Votre actif le plus important en début de carrière est votre capital humain, c'est-à-dire votre capacité de générer des revenus par le travail grâce à vos compétences. Avez-vous le sentiment que votre valeur marchande serait bonifiée en décrochant un autre diplôme ? Si oui, investissez votre REER dans... vous-même. Grâce au Régime d'encouragement à l'éducation permanente (REEP), vous pouvez puiser dans votre REER jusqu'à 20 000 $ pour payer les coûts de votre retour aux études et autant à partir du REER de votre conjoint.

Vous devrez commencer à rembourser les sommes puisées dans le REER sans intérêt, au plus tard la cinquième année après le premier retrait et, au total, sur 10 ans. Cet investissement se traduira par un salaire supérieur jusqu'à la retraite. Vous serez alors en meilleure position, non seulement pour rembourser le REEP, mais aussi pour contribuer davantage à votre REER.

De locataire à propriétaire grâce au Régime d'accession à la propriété (RAP)

Le prix des maisons et des condos a monté en flèche depuis 10 ans, et le comptant à verser lors d'un premier achat relève du défi. Contribuer au REER dans le but d'en utiliser jusqu'à 25 000 $ (50 000 $ pour les couples en règle) dans le cadre du RAP, c'est la différence entre rester locataire et devenir propriétaire. Les économies d'impôt générées par le REER doivent aussi servir à la réalisation du projet.

Certains détracteurs font valoir que, même en remboursant la valeur du RAP (sur 15 ans au maximum et sans intérêts), le REER s'en trouve appauvri. Je ne suis pas d'accord : je préfère plutôt considérer le bilan dans son ensemble. Au fil des ans, l'hypothèque diminue tandis que l'équité et la valeur de la propriété augmentent.

Le RAP est devenu incontournable, et on ne peut que souhaiter que le gouvernement fédéral relève le montant maximal pouvant servir à ce régime. Celui-ci n'a été haussé qu'une seule fois à 25 000 $ depuis sa création en 1992.

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