Emballages : de trop à... pas du tout !

Publié le 01/10/2011 à 00:00

Emballages : de trop à... pas du tout !

Publié le 01/10/2011 à 00:00

Par Marie-Eve Fournier

Beaucoup au Québec se sont habitués à apporter leurs propres sacs à l'épicerie. À Austin, au Texas, un marché d'alimentation fait le pari que ses clients accepteront d'aller encore plus loin pour sauver la planète : apporter des contenants pour transporter tout, tout, tout. Tant les céréales que la viande, le lait, les oeufs, le fromage et même la bière seront vendus en vrac !

In.gredients, dont l'ouverture est prévue pour "bientôt", se targue d'être le premier supermarché sans emballage et sans déchet des États-Unis. "Il n'y a pas de déchets dans la nature. Le déchet est une invention humaine", peut-on lire sur le site Internet du détaillant, qui veut contribuer à changer les statistiques. Chaque jour, les dépotoirs américains reçoivent 1,4 milliard de tonnes de déchets, dont 40 % sont des emballages.

Là-bas comme ici, la question des emballages, et surtout du suremballage, n'est toujours pas réglée. Mais Éco Entreprises Québec (ÉEQ) espère améliorer les choses avec son Code volontaire pour l'optimisation des contenants, emballages et imprimés, dévoilé en septembre. Sa première phase vise les secteurs de l'alimentation et de la santé-beauté, desquels proviennent 80 % des produits emballés mis en marché au Québec.

Unique au Canada, ce code encourage les entreprises à optimiser leurs emballages, plutôt que de simplement en réduire le poids ou la grosseur. "L'optimisation, c'est plus englobant. Ça vise aussi l'écoconception, c'est-à-dire tenir compte de l'impact écologique d'un emballage. La réduction peut avoir des effets pervers, comme l'utilisation de matériaux encore plus dommageables", explique Maryse Vermette, pdg de l'organisme sans but lucratif. Par exemple, même si le verre est plus lourd que le plastique, son empreinte dans l'environnement est plus faible. Quant au polystyrène, très léger, il est difficile à recycler.

Le concept d'In.gredients est-il l'exemple à suivre, selon Éco Entreprises Québec ? "Le plus problématique, en ce qui concerne les aliments, c'est la perte. Car au bout du compte, la perte est plus préjudiciable pour l'environnement que l'emballage lui-même. Il faut de l'énergie, de l'eau et diverses autres ressources pour créer des aliments", répond Maryse Vermette, rappelant que les emballages sont utiles pour protéger les produits pendant leur transport et prolonger leur durée de vie en épicerie.

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