Pour l'ensemble de l'année, Desjardins a enregistré des excédents de 1,44 milliard $, en hausse de 33,8 pour cent par rapport à ceux de 1,07 milliard $ dégagés en 2009. Le chiffre d'affaires a atteint 11,7 milliards $, en progression de 9,5 pour cent. Les revenus et les profits des trois secteurs d'activité du groupe ont augmenté.
Compte tenu de la hausse des excédents, la provision pour ristournes aux membres grimpe, passant de 282 millions $ l'an dernier à 305 millions $ cette année. Cela représente environ le tiers des excédents dits "ristournables" de Desjardins, qui s'élèvent à quelque 800 millions $.
L'actif du groupe atteignait 172,3 milliards $ au 31 décembre, en croissance de 9,4 pour cent sur un an, grâce principalement à l'augmentation de l'encours du financement hypothécaire résidentiel et de la valeur du portefeuille de valeurs mobilières de Desjardins.
L'encours des dépôts a progressé de 6,4 pour cent en un an pour s'établir à 112,9 milliards $, alors qu'il avait crû de 4,7 pour cent en 2009.
Rachat du Groupe TMX
Au cours d'une téléconférence avec les médias, vendredi, la présidente et chef de la direction de Desjardins, Monique Leroux, a par ailleurs commenté le projet de rachat par la Bourse de Londres du Groupe TMX (TSX), qui possède notamment les Bourses de Toronto et de Montréal, mais seulement du bout des lèvres.
"Je crois toujours à l'importance de bien gérer nos actifs stratégiques, donc d'en avoir un suivi près de notre coeur", a-t-elle d'abord affirmé.
"On vit dans un monde global et on en bénéficie beaucoup, mais en même temps, que ce soit pour le Québec ou le Canada, il est bien important de se poser la question: tout en étant ouvert sur le monde, quelles sont les choses pour lesquelles il est important de toujours garder un certain contrôle ici, pour le bénéfice des personnes et des collectivités?"
Le Mouvement Desjardins participera aux consultations publiques que tiendra l'Autorité des marchés financiers sur la transaction, a indiqué Mme Leroux.