De plus en plus de capital-risqueurs

Publié le 15/06/2013 à 14:31, mis à jour le 25/10/2013 à 14:31

De plus en plus de capital-risqueurs

Publié le 15/06/2013 à 14:31, mis à jour le 25/10/2013 à 14:31

Ce qui avait commencé par une simple question du roi est en quelque sorte devenu un projet de société en Jordanie, où de nombreux hommes d'affaires mettent la main à la pâte. Ils sont plusieurs à avoir succombé aux charmes du capital de risque : Oasis possède un réseau de pas moins de 500 investisseurs, qui viennent essentiellement des pays du Golfe.


«Avec le printemps arabe, on voit de plus en plus de capital arabe être investi dans le monde arabe», explique Fadi Ghandour, qui a fait fortune en fondant Aramex, un concurrent de FedEx établi à Amman et dont l'action a déjà été cotée au Nasdaq. L'homme d'affaires, qui a notamment investi dans Oasis 500, n'est pas nouveau sur la scène du capital de risque. Son premier investissement ? Maktoob.


Rami Al Karmi, qui a commencé sa carrière d'entrepreneur en construisant des ordinateurs sur mesure durant ses études en ingénierie électrique, fait partie d'une vague d'investisseurs en capital de risque jordanien ayant fait leur apparition après 2009. Après avoir vendu son entreprise de services TI, Rami Al Karmi a suivi une formation sur le capital de risque à l'Université Berkeley en 2010. Il s'est ensuite joint à N2V, un holding technologique saoudien qui lui a donné le mandat d'incuber des entrepreneurs en Jordanie sous l'égide de N2V Labs. «On a créé ce que j'appelle un accélérateur sans risque, où on invitait des entrepreneurs de talent à se joindre à nous, explique l'homme d'affaires. On leur versait un salaire et ils pouvaient faire des expériences. Si on décidait d'essaimer leur start-up, ils pouvaient obtenir jusqu'à 50 % des parts de la nouvelle entité.»


Nidal Eses a, quant à lui, décidé de contribuer à la communauté en fondant le premier espace de coworking d'Amman, qui a ouvert ses portes en décembre 2012. Quoiqu'il possède des actifs sur plusieurs continents, il consacre une grande partie de son temps à ZeeLaunchPad, où il a son bureau. À ce jour, il a 29 membres, sur une capacité d'une centaine. Mais il souhaite prendre son temps. «Ce que j'essaie de faire ici, ce n'est pas de l'immobilier locatif, mais bâtir une communauté avec le bon mix de talents», explique-t-il.

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