Bio-K investit en Floride

Publié le 13/04/2013 à 00:00, mis à jour le 11/04/2013 à 09:29

Bio-K investit en Floride

Publié le 13/04/2013 à 00:00, mis à jour le 11/04/2013 à 09:29

Bio-K Plus International, connue pour ses formules probiotiques, ouvrira dans quelques mois une usine et des locaux administratifs à Fort Lauderdale, en Floride.

«On va s'en servir comme hub pour servir l'Amérique du Sud, surtout les pays les plus populeux et les plus riches, comme le Brésil, l'Argentine et le Pérou», confie Claude Chevalier, président fondateur de la PME lavalloise. Il s'agit d'un investissement de 500 000 $ à 1 million de dollars sur 24 mois, précise-t-il.

Deux emplacements à proximité de l'aéroport ont été ciblés. Cette région a été choisie parce qu'on y trouve une grande proportion de personnes âgées et beaucoup de Québécois six mois par année. Au départ, les installations serviront à faire l'emballage et la distribution du Bio-K+, son produit vedette. Des capsules pourraient ensuite être fabriquées. L'homme d'affaires se donne 18 mois pour décider.

Du même souffle, l'entreprise biotechnologique créera un poste de président pour ce vaste marché. Il ne s'agira pas d'un Québécois. «Il faut un Américain pour vendre à des Américains. Ne vendez pas vous-même, embauchez un Américain», a martelé Claude Chevalier devant la Chambre de commerce Québec-Floride, en mars.

Bio-K Plus International réalise des ventes de 10 M$ aux États-Unis, où ses produits sont distribués depuis près d'une décennie. (Ses ventes globales sont confidentielles.) L'homme d'affaires rêve que ce montant explose. Une approbation de la Food and Drug Administration, qui évalue présentement l'efficacité de son produit phare, donnerait un sérieux coup de pouce.

Chaque année, 100 000 Américains meurent de la bactérie C. difficile, ce qui coûte 16 milliards de dollars américains au Trésor. «Nos produits qui préviennent cette terrible maladie ont un fort potentiel. Chaque année, il se délivre 330 millions d'ordonnances d'antibiotiques.»

En janvier, Santé Canada avait approuvé le Bio-K+ comme étant «une solution efficace pour réduire le taux des infections au Clostridium difficile dans les hôpitaux». Selon l'entreprise, fondée en 1994, il s'agit d'une première mondiale.

Déjà, une trentaine d'hôpitaux du sud de la Floride donnent systématiquement deux capsules de Bio-K+ aux patients qui prennent des antibiotiques. M. Chevalier espère - évidemment - que cette procédure s'étendra à tous les autres États.

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