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Rogers déçoit les analystes avec un bénéfice en baisse de 20%. Les actionnaires pourront toutefois se rabattre sur une augmentation de 5% du dividende.
La société de télécommunications a manqué la cible des analystes avec un bénéfice par action ajusté de 0,69$, une baisse de 21,6% par rapport à la même période l’an dernier. En moyenne, les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient plutôt un bénéfice par action de 0,74$.
Les revenus trimestriels, pour leur part, déclinent de 1% à 3,24 G$. Les analystes espéraient des recettes de 3,31 G$.
À peine arrivé en poste, Guy Laurence, le nouveau pdg entré en fonction le 2 décembre, a fait un mea-culpa. «Je parcours le pays et je consulte nos principales parties prenantes afin de développer un plan détaillé en vue de créer de la valeur pour nos actionnaires, affirme-t-il. Je sais que nous pouvons faire mieux et c’est la priorité de mon équipe et moi-même.»
Les flux de trésorerie, un élément clé pour les titres de dividende comme Rogers, sont en baisse avant impôt, mais augmentent après impôt. Après les impôts, les flux de trésorerie s’établissent à 109 M$, contre 39 M$ à la même période l’an dernier.
Rogers a indiqué que sa performance a été plombée par des frais d'itinérance plus faibles, par des contrats de service simplifiés et par une réduction des ventes d'équipements.
Les revenus plus modestes de Rogers sans fil ont été partiellement comblés par des améliorations du côté de la câblodistribution, des solutions d'affaires et du secteur des médias.
Rogers a également annoncé une hausse de 5 % de son dividende, à 45,75 cents par action par trimestre. Le conseil d’administration a aussi renouvelé son programme d’achat d’action. Rogers pourrait y consacrer jusqu'à 500 M $.
L'action de Rogers chute de 4,86% à 43,47$.
Notre rubrique hebdomaidaire Sur Les Affaires cette semaine avait évoqué les faibles résultats et la hausse du dividende.
Avec La Presse canadienne
