Selon les services de M. Estrosi, "l'activité du site sera poursuivie, au moins jusqu'à la date de clôture des offres de reprise fixée au 16 août prochain".
Joint par l'Associated Press, Christian Berenbach, délégué syndical CFDT, a confirmé que le principe d'un protocole de sortie de crise était acquis. "Ca a été une réunion positive", a-t-il déclaré, expliquant que les discussions avaient permis de débloquer des fonds "actuellement détenus par les administrateurs anglais qui vont être remis à un administrateur français".
"Ces fonds vont permettre d'éviter un dépôt de bilan. L'entreprise va retrouver de la trésorerie et va pouvoir poursuivre l'activité afin qu'elle soit vendue", a-t-il ajouté, sans préciser la durée du maintien.
Le site de Châteaufort de Nortel, filiale française de l'équipementier en communication canadien, a été placé en liquidation judiciaire le 28 mai par le tribunal de commerce de Versailles. Plus de 460 personnes, sur les 680 salariés du site, doivent être licenciés d'ici fin juillet, selon les syndicats, qui exigent "un plan social avec mesure d'accompagnements décentes".
Suivant l'exemple de l'équipementier New Fabris, les salariés en grève avaient menacé mardi de faire sauter l'entreprise à l'aide de "bouteilles de gaz vides", avant de les retirer mercredi.