"Il y a plus de 400 personnes qui sont en grève", précisait-on de source syndicale. "Tant que nous n'avons pas de protocole de fin de grève, on peut difficilement en sortir". Le collectif Nortel France indique sur son site qu'il espère parvenir à un "accord acceptable dans la journée" de lundi et le soumettre aux salariés lors d'une assemblée générale à 16h.
Le site de Châteaufort de Nortel, filiale française de l'équipementier en communication canadien, a été placé en liquidation judiciaire le 28 mai par le tribunal de commerce de Versailles. Plus de 460 personnes, sur les 680 salariés du site, sont menacés de licenciement, selon les syndicats.
S'inspirant de leurs homologues de New Fabris, les grévistes de Nortel avaient brandi mardi dernier la menace de faire exploser leur entreprise, avant de la retirer le lendemain. "Cette menace était totalement factice", soulignait-on lundi de source syndicale. "C'était juste un coup de désespoir pour qu'on nous entende". Il n'y a à présent "aucune menace", assurait-on de même source.