Sur Twitter, par exemple, l'internaute est informé qu'un inconnu à décidé de le "suivre". Ce message pourra mener à des photos explicites d'une femme dont les messages ne sont que des liens vers d'autres photos du même genre.

L'analyste Alexandru Catalin Cosoi, du site web BitDefender, estime que 15 pour cent des messages envoyés sur Twitter sont de nature pornographique, contre 10 pour cent sur MySpace et 7 pour cent sur Facebook.

Le but de ces messages n'est pas uniquement de générer de l'achalandage sur des sites pornographiques, mais aussi de subtiliser des informations personnelles. L'internaute pourra ainsi être invité à installer la nouvelle version d'un logiciel bien connu pour pouvoir visionner le contenu pornographique, alors que ce sera en fait un logiciel espion qui sera installé.

La moitié des pages Web qui offrent du contenu pornographique recèlent aussi de logiciels malveillants, prévient l'analyste Fiaaz Walji, de la firme Websense à Ottawa.

Pour sa part, le caporal Louis Robertson, de la Gendarmerie royale du Canada, conseille d'effacer immédiatement tout message de nature pornographique, sans l'ouvrir ou sans cliquer sur les liens qu'il peut contenir.

Il prévient aussi les internautes de l'existence de plus en plus répandue de "canulars de chantage", qui verront les pirates exiger de leur victime une somme d'argent faute de quoi ils placeront en ligne des renseignements personnels ou des photos compromettantes la concernant.

Twitter demande à ses usagers de bloquer les comptes des polluposteurs et de l'aviser de toute activité du genre. Les règles de Twitter interdisent l'utilisation "d'images obscènes ou pornographiques".