Cellulaires : facture salée pour les Canadiens
Le recul a débuté à la fin de 2008, après six années de croissance continue. «La récession continue d'affecter les remplacements des cellulaires, tant dans les marchés matures qu'émergents», estiment les experts du cabinet d'études américain.
Nokia arrive toujours à la première place des ventes mondiales, avec une part de marché en volume de 36,8% et quelque 105,4 millions d’appareils vendus. Mais le fabricant finlandais perd quelques plumes, car sa part de marché était de 39,5% un an plus tôt pour 120,4 millions de cellulaires vendus.
Samsung et LG surfent sur la récession
En revanche, les deux principaux rivaux de Nokia, Samsung et LG, ont pris de la vigueur durant le deuxième trimestre. Ainsi, Samsung a maintenant une part de marché de 19,3%, en hausse en un an de 4,1 points de pourcentage, pour 55,4 millions d’appareils vendus (+9 millions en l’espace d’une année). Et LG occupe 10,7% du marché mondial des cellulaires, à la suite d’une progression de presque 2 points de pourcentage, pour 30,5 millions d’appareils vendus (presque +4 millions).
Le succès de Samsung réside dans ses cellulaires haut de gamme, qui connaissent un engouement dans les pays matures, selon Gartner. Quant à LG, sa force réside plutôt dans les appareils d’entrée de gamme, dans les pays émergents.
Une sorte d’appareil connaît un succès croissant, en dépit de la récession mondiale : les cellulaires intelligents (smartphones, en anglais). Leurs ventes ont progressé dans le monde de 27% durant le trimestre écoulé, et ont franchi le cap des 40 millions d’appareils vendus en trois mois.
