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La chinoise Lenovo évalue des cibles d’acquisition potentielle et des alliances stratégiques afin de renforcer sa position dans le marché du mobile. Le 2e fabricant mondial d’ordinateurs pourrait jeter son dévolu sur Research In Motion.

«Nous recherchons des opportunités, RIM en fait partie comme beaucoup d’autres», a dit le chef de la direction financière de Lenovo, Wong Wai Ming, dans une entrevue en marge du Forum de Davos. «Nous n’hésiterons pas si se présente une bonne occasion qui pourrait nous être profitable ainsi qu’à nos actionnaires».

L’année dernière, RIM a fait appel à JPMorgan Chase et RBC Marchés des capitaux pour l’aider à évaluer ses options stratégiques. L’entreprise peine à concurrencer l’iPhone d’Apple et les appareils Android. Dans une entrevue publiée récemment dans le journal allemand Die Welt, le pdg de l’entreprise, Thorsten Heins, affirmait considérer tous les scénarios possibles, ce qui inclut «se départir de la fabrication des appareils aussi bien que de vendre nos logiciels sous licence». Il n’a jamais écarté la vente pure et simple de l’entreprise.

Lenovo, qui a acquis la division d’ordinateurs personnelles d’IBM en 2005, envisage faire une acquisition pour prendre pied sur les marché en croissance des appareils mobiles. Le marché des ordinateurs personnels est en déclin, notamment en raison de la montée des tablettes.

Le fabricant d’ordinateurs a dédié une équipe qui recherche activement des cibles d’acquisition, affirme Won Wai Ming. Lenovo a déjà entrepris des pourparlers avec le fabricant du BlackBerry et ses banquiers pour explorer divers scénarios d’alliance stratégique. Le chef de la direction financière de Lenovo n’a pas voulu dire quand l’entreprise allait prendre une décision et passer à l’action.

En milieu de journée, l’action de RIM avait gagné 2,2 %, à 17,69 $ Depuis son creux de septembre, le titre de l’entreprise canadienne a presque triplé.

RIM n’a pas commenté les propos tenus par le dirigeant de Lenovo.

D'après Bloomberg