(Photo: courtoisie)

Le fabricant américain de mini-caméras GoPro, en difficultés, a annoncé mercredi un nouveau plan de restructuration qui va passer par une réduction de 15% de ses effectifs et l'abandon de certaines activités.

D'après son communiqué, l'entreprise a prévu de supprimer environ 200 postes à temps plein et de fermer sa division «Entertainment», à travers laquelle il ambitionnait d'élargir son activité vers les médias, notamment avec des productions originales de contenus vidéo.

«La demande des consommateurs pour GoPro est solide et nous avons fortement recentré notre stratégie pour nous concentrer sur notre coeur de métier», a commenté le patron-fondateur, Nicholas Woodman, promettant de «restaurer la croissance et la rentabilité en 2017».

Les différentes mesures envisagées doivent permettre de réaliser des économies chiffrées à 650 millions de dollars pour l'ensemble de l'année prochaine. 

L'action GoPro gagnait 2,68% à 10,09 dollars en milieu d'après-midi à la Bourse de New York.

La valeur du titre a fondu depuis ses sommets de septembre-octobre 2014, où elle avait dépassé la barre des 90 dollars, et est même tombée depuis un peu plus d'un an en-dessous de son prix d'introduction (24 dollars en juin 2014).

Les mini-caméras de GoPro avaient été popularisées par les adeptes de sports extrêmes, avant de séduire les adolescents et jeunes adultes voulant partager des vidéos sur YouTube et les réseaux sociaux. Mais l'entreprise semble avoir du mal à élargir son public, et les investisseurs ont commencé à s'inquiéter sérieusement l'an passé de ses perspectives de croissance et d'une éventuelle saturation du marché. 

GoPro avait déjà annoncé en début d'année la suppression de 7% de ses effectifs, soit environ une centaine de postes. Et il vient encore de subir une grosse déconvenue au début du mois, quand il a été obligé de rappeler à cause d'un problème technique les quelque 2.500 exemplaires vendus d'un tout nouveau produit, le drone Karma conçu spécialement pour embarquer ses caméras.