Cognibox, un pont virtuel entre sous-traitants et donneurs d'ordre

Publié le 20/04/2011 à 19:36, mis à jour le 18/10/2013 à 13:02

Cognibox, un pont virtuel entre sous-traitants et donneurs d'ordre

Publié le 20/04/2011 à 19:36, mis à jour le 18/10/2013 à 13:02

Crédit: SIM

SIM, l’entreprise de Shawinigan qui a développé Cognibox, un système novateur qui entend révolutionner les relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants d’ici et d’ailleurs, a conclu un partenariat stratégique avec les Manufacturiers et exportateurs du Québec.

Cognibox est un système intégré de gestion de tous les aspects relatifs aux enjeux de la sous-traitance. Convivial et en ligne, l’outil permet aux donneurs d’ordre d’identifier les sous-traitants les plus performants, selon leurs exigences en matière de santé et sécurité, d’environnement, de qualité, de développement durable, de productivité et de culture organisationnelle.

L’outil permet également de simplifier la gestion et de réduire les coûts relatifs aux exigences de formation de la main-d’œuvre en santé et sécurité et pour tous les métiers réglementés.

Aussi, Cognibox donne la possibilité aux sous-traitants de mesurer leur niveau de performance, en fonction des critères établis par des donneurs d’ordre donnés, tels qu’Alcoa, Rio Tinto Alcan et ArcelorMittal, déjà grands utilisateurs du système.

Simon Prévost, président des MEQ, estime que Cognibox s’avère «un outil exceptionnel», qui permettra aux membres de son association «d’être plus performants et de croître».

«La concurrence sur les marchés internationaux est extrêmement vive. Pour s’améliorer, les entreprises doivent remonter la chaîne de valeur et s’assurer que le travail de tous les sous-traitants, les entrepreneurs et les fournisseurs soit d’une qualité irréprochable et de classe mondiale», a expliqué Simon Prévost.

Le système qui compte déjà plus de 3000 sous-traitants ne s’adresse pas seulement aux entreprises québécoises.

«Le système peut être utilisé partout dans le monde. Par exemple, le système compte beaucoup de sous-traitants en Islande, parce que la division des projets majeurs de Rio Tinto Alcan en Islande l’utilise. Nous avons aussi des sous-traitants en Chine», explique Émilie Filion, responsable de l’implantation de Cognibox chez SIM.

«Nous n’avons qu’à changer la langue d’utilisation et les questions qui touchent à la législation. Il s’agit vraiment d’un système exportable», ajoute-t-elle. «Et on est approché de partout! Je pense à l’Australie, la Mongolie…»

Cognibox est actuellement traduit en anglais, en portugais, en islandais, et sous peu, en mandarin.

Ainsi, d’un côté, Cognibox donne la possibilité à un sous-traitant québécois de décrocher un contrat auprès d’un donneur d’ordre québécois ou encore, brésilien par exemple.

«Tout est possible avec Cognibox. L’utilisation qu’en fait le donneur d’ordre va déterminer jusqu’où cela va aller et il peut décider d’envoyer ses soumissions à des sous-traitants de partout dans le monde», dit Émilie Filion.

D’un autre côté, le système peut être utilisé par un donneur d’ordre québécois qui sous-traite une partie de ses activités au Québec, en France ou en Chine par exemple. Si ce dernier souhaite s’assurer que ses sous-traitants, ici et à l’étranger, respectent ses critères et ses normes notamment en termes de santé et sécurité, il peut exiger que les soumissionnaires à son appel d’offres répondent au questionnaire de qualification du système qui a été concocté spécialement selon ses spécificités.

«Le système peut être implanté partout dans le monde, que ce soit en Chine, en Inde en Australie ou à Londres. Ainsi, peu importe où sont les donneurs d’ordre, ils peuvent gérer de façon efficace leurs entrepreneurs et s’assurer qu’ils répondent à leurs critères de sélection», soutient la responsable de l’implantation de Cognibox.

Émilie Filion explique que le modèle d’affaires de son entreprise prévoit ouvrir des bureaux à l’étranger afin de mieux desservir la clientèle locale, à commencer par le Brésil, où SIM entretient déjà des liens avec un partenaire important.

Les MEQ et SIM mettent par ailleurs en ligne un nouveau module qui permettra, à la suite d’un diagnostic détaillé, de proposer aux sous-traitants un éventail d’outils, d’activités de formation, toujours dans le but d’améliorer considérablement leur performance.

«Si tous les donneurs d’ordre et sous-traitants du Québec adoptaient Cognibox, le niveau de performance et de productivité s’élèverait grandement. Selon nous, l’outil est trop puissant et les bénéfices sont trop importants pour ne pas en tirer profit», a ajouté M. Prévost.

 

 

 

 

 

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