Civision: transformer l'incertitude en décisions éclairées

Publié le 04/10/2023 à 11:45

Civision: transformer l'incertitude en décisions éclairées

Publié le 04/10/2023 à 11:45

Par Dominique Talbot

Elisa Groslier et Nicolas Iglésias, cofondateurs de Civision (Photo: courtoisie)

Pour tout l’automne, Les Affaires vous présente SOLUTION START-UP, une rubrique dédiée aux jeunes entreprises innovantes du Québec. Vous découvrirez des entreprises qui ont franchi l’étape de l’«accélération». C’est un rendez-vous chaque semaine, tous les mercredis à 12h.


 

SOLUTION START-UP. Difficile de parler de l’économie aujourd’hui sans aborder les défis environnementaux et la pénurie de main-d’œuvre. Les entreprises qui proposent des solutions à ces problématiques le font plus souvent pour l’une ou pour l’autre. La start-up Civision, elle, fait les deux.

Fraîchement sortie de l’accélérateur Banque Nationale – HEC Montréal, l’entreprise fondée par Elisa Groslier et Nicolas Iglésias est partie d’un constat très simple. Que ce soit pour une organisation publique ou une entreprise privée, lancer un projet est synonyme d’incertitude. 

«Pour réduire cette incertitude, il faut des données. On s’est rendu compte que 90% des organisations ont du mal à savoir quoi faire avec leurs données», explique Elisa Groslier, présidente de l’entreprise. 

À cette collecte de données, qui proviennent des organisations, de sources spécialisées ou libres d’accès sur le web, Civision ajoute son outil d’intelligence artificielle (IA) prédictive.

« On transforme l’incertitude en décisions éclairées, grâce aux données et à l’IA», résume Elisa Groslier. Ces décisions sont parfois plus alignées avec les besoins du marché que certains constats bien établis. 

Civision a reçu par exemple le mandat de cerner les besoins des entreprises pour une formation en IA pour un organisme qui a pour mission de promouvoir le développement des talents et de l’emploi en technologies de l’information.

Résultat: la formation sera opérée en langage informatique Python, plutôt qu’en langage R. Pourquoi? Parce que le modèle d’analyse de Civision a démontré que 75% des entreprises préfèrent Python à R, pourtant largement enseigné dans les écoles. Le hic, c’est que le langage R ne représente que 6% de la demande. 

«L’objectif était de connaître les besoins des entreprises qui recrutent en IA. Donc nous avons développé une technologie pour récupérer les besoins des entreprises pour permettre aux étudiants de mieux s’intégrer au monde du travail», raconte simplement la présidente de l’entreprise.

 

Forte poussée de croissance

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