Un congé parental serein : un jeu d'enfant

Publié le 12/11/2010 à 00:00, mis à jour le 12/11/2010 à 13:08

Un congé parental serein : un jeu d'enfant

Publié le 12/11/2010 à 00:00, mis à jour le 12/11/2010 à 13:08

Par Stéphane Rolland

Les congés parentaux pour les pères ont beau être entrés dans les moeurs, ils représentent encore un défi pour les entreprises. Même les congés des mères constituent parfois un casse-tête pour les employeurs qui doivent réorganiser leur effectif. Une situation qui se complique au rythme de la hausse de la natalité que connaît le Québec.

Personne n'est irremplaçable, à moins que l'employé ne parte pas assez longtemps pour donner la chance au coureur. Comme les pères prennent généralement des congés plus courts que ceux des mères, ils sont beaucoup plus difficiles à remplacer. " Il n'y a pas beaucoup de travailleurs pigistes qui accepteront de travailler pour un mandat de moins de trois mois ", explique Catherine Tremblay, directrice des ressources humaines du siège social de Van Houtte à Montréal.

Certains nouveaux papas trop discrets réservent parfois quelques surprises à leur employeur. " Le père peut ne donner que trois semaines de préavis avant de partir, déplore Martine Hébert, vice-présidente de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante. Il est aussi libre de choisir la date de son congé, lequel peut durer presque trois mois s'il s'ajoute aux vacances annuelles. C'est difficile de gérer les départs lorsqu'on ne peut pas s'y préparer adéquatement. "

Il n'existe pas de solution miracle pour administrer les absences de quelques semaines, admet Mme Tremblay. Le père doit bien préparer son départ. Les employeurs et les collègues, quant à eux, doivent faire de leur mieux pour se partager ses tâches.

Mobiliser une petite équipe n'est pas facile pour les PME. " Lorsque vous avez cinq employés et que l'un d'eux part en congé parental, c'est 20 % de votre effectif qui quitte ", constate Mme Hébert.

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