Tendance : dénigrer son employeur sur Facebook

Publié le 10/01/2011 à 16:46, mis à jour le 20/01/2011 à 10:42

Tendance : dénigrer son employeur sur Facebook

Publié le 10/01/2011 à 16:46, mis à jour le 20/01/2011 à 10:42

Par Olivier Schmouker

1 sur 5 dit du mal de son entreprise. Photo : DR.

Avez-vous la moindre idée du nombre d’employés qui parlent de l’entreprise pour laquelle ils travaillent sur les médias sociaux tels Facebook et Twitter ? La réponse : 15%. C’est du moins ce qui ressort d’une étude menée en France par l’agence de relations publiques et de communication digitale Hopscotch.

Les hommes sont plus bavards que les femmes au sujet de leur entreprise (19% contre 12% respectivement). Les jeunes employés s’expriment davantage que leurs aînés (26% pour les 18-24 ans contre 6% pour les 50-64 ans), et les cadres plus que les ouvriers (21% contre 8%). Devoir de réserve oblige, semble-t-il, l’étude indique que les employés du public sont plus discrets que ceux du privé (13% contre 17%).

Les deux tiers des employés parlent positivement de leur entreprise sur les médias sociaux. Tant mieux pour celles-ci. Le hic ? 1 employé sur 5 en parle négativement, et ce même si la grande majorité des internautes français (86%) savent que cela risque de leur valoir une sanction qui peut aller jusqu’au licenciement. Les salariés les plus critiques sont les 25-34 ans (33%), les moins critiques sont les plus jeunes, à savoir ceux qui ont moins de 25 ans (9%).

«Le modèle de l’entreprise étanche a vécu, dit Jérôme Lascombe, le président d’Hopscotch. Les employés sont nombreux à parler de leur entreprise, en majorité de façon positive, mais souvent aussi de façon critique. C’est un enjeu majeur pour la réputation des entreprises, qui ne sont malheureusement pas souvent conscientes des dangers que cela représente.»

Ainsi, seulement 12% des employés disent avoir été sensibilisés à ces dangers par une charte ou un guide des usages des médias sociaux. Le secteur public est en avance sur le privé sur ce point : 19% des salariés du public déclarent être encadrés par des règles dans ce domaine, contre seulement 9% dans le privé.

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