Le journal Les Affaires s'est entretenu avec son directeur, Yvon Cormier, nommé en septembre. Il a été, pendant plus de 11 ans, directeur du CLD de la MRC d'Antoine-Labelle, à Mont-Laurier.
Journal Les Affaires -Pourquoi Laurentides Économique ?
Yvon Cormier - Le pouvoir politique a son organisme de concertation à l'échelle régionale : la Conférence régionale des élus (CRÉ) où siègent les préfets des huit MRC des Laurentides, de même que les maires des villes de 5 000 habitants et plus.
Au niveau local, la MRC a un bras économique, avec le CLD. Au niveau régional, la CRÉ n'en avait pas. La création de Laurentides Économique vient combler cette lacune. Ses administrateurs sont les huit directeurs généraux des CLD de la région, plus le président et le directeur de la CRÉ.
JLA - Est-ce une première au Québec ?
Y.C. - Il existe sans doute des regroupements de CLD dans d'autres régions. Mais la création d'un organisme doté d'une direction générale et arrimé à la CRÉ, c'est une première.
JLA - Quels sont votre budget et vos priorités ?
Y.C. - Notre budget de fonctionnement s'élève à 887 000 $ par année. Les huit CLD du territoire ont dévolu à Laurentides Économique un certain nombre de missions. Premièrement, l'immigration. On doit voir à attirer les immigrants et à les intégrer dans le marché du travail. Deuxièmement, soutenir les activités de mentorat auprès des jeunes entrepreneurs. Finalement, les CLD veulent que nous assurions une vigie sur l'essor des entreprises d'économie sociale de par le monde.
Il y aussi l'exportation. Laurentides Économique a intégré Laurentides International, qui sert de commissariat à l'exportation. L'organisme s'occupe aussi de relève en entreprise.