«Au secours, je n'ai plus une minute à moi!»

Publié le 27/01/2022 à 11:00

«Au secours, je n'ai plus une minute à moi!»

Publié le 27/01/2022 à 11:00

Par Olivier Schmouker

L'enfer d'être toujours à bout de souffle au travail... (Photo: 123RF)

MAUDITE JOB! est une rubrique où Olivier Schmouker répond à vos interrogations les plus croustillantes [et les plus pertinentes] sur le monde de l’entreprise moderne… et, bien sûr, de ses travers. Un rendez-vous à lire les mardis et les jeudisVous avez envie de participer? Envoyez-nous votre question à mauditejob@groupecontex.ca

Q. – «La faute à la pénurie de main-d’œuvre, qui en donne plus à faire à ceux qui travaillent? Ou bien au travail hybride, qui fait qu’on donne son 110% toute la journée, que ce soit pour l’employeur ou pour la famille? J’ai l’impression d’être toujours à la course, toujours en retard sur mes échéanciers, toujours à bout de souffle. Je n’ai plus une minute à moi et je crains de finir par craquer à cause de ce rythme de vie complètement démentiel…» – Aileen

R. — Chère Aileen, vous avez mis le doigt sur un triste effet secondaire de la pandémie: chacun de nous travaille plus qu’auparavant, en moyenne une heure de plus. Cela a inévitablement des répercussions sur notre santé physique et mentale: irritabilité, difficulté à se concentrer, trouble du sommeil… Et le danger, c’est que cela s’aggrave et finisse par un épuisement professionnel.

Pour y remédier, Juliet Funt a un petit truc que je vais me faire un plaisir de partager avec vous. L’auteure du livre «A minute to think» (Harper Business, 2021) invite à combattre le «busyness» (la «boulomie», ai-je envie de traduire) en insérant des micropauses dans sa journée de travail.

Par exemple, lorsqu’il nous faut enchaîner deux réunions ou lorsqu’on doit passer un coup de fil important à l’issue d’une réunion, il est bénéfique de prendre une minute à soi dans l’intervalle. De décrocher complètement du travail pendant soixante secondes. De consacrer ce temps-là, par exemple, à rédiger une pensée personnelle agréable sur un Post-it, ou bien à se remémorer un souvenir agréable (le rire de votre bébé lorsqu’il a mis les pieds dans la mer pour la première fois de sa vie, la joie de votre chien hier lorsqu’il a batifolé dans la neige, etc.).

Mine de rien, ces micropauses procurent une «bouffée d’oxygène» à notre corps et à notre cerveau, selon Juliet Funt. Ça nous donne un nouveau souffle. De quoi trouver un nouvel élan au travail, sans risquer de nous épuiser à la tâche. «Car les micropauses permettent de s’ancrer dans l’instant présent, de se reconnecter à soi-même et de se sentir d’attaque pour ce qui s’en vient dans l’immédiat», résume-t-elle.

Bref, chère Aileen, apprenez à souffler durant la journée, une minute ici et là, rien que ça, et le tour sera sûrement joué!

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