Xi Jinping invite les Chinois à rêver

Publié le 18/03/2013 à 10:29, mis à jour le 18/03/2013 à 10:43

Xi Jinping invite les Chinois à rêver

Publié le 18/03/2013 à 10:29, mis à jour le 18/03/2013 à 10:43

Par AFP

Xi Jinping est le nouveau président chinois. Photo: Bloomberg

Le nouveau président chinois, Xi Jinping, a invité ses compatriotes à la poursuite du "rêve chinois" - la "renaissance" d'une Chine prospère et puissante - mais son régime de parti unique devra veiller sur les défis qui l'attendent comme autant d'embûches sur la longue route de son mandat.

La nouvelle direction chinoise va "continuer à (se) battre pour la cause du socialisme aux couleurs de la Chine et pour réaliser le rêve d'une grande renaissance de la nation chinoise", a dit dimanche le chef de la deuxième puissance mondiale, en conclusion des travaux du Parlement.

Sa désignation à 59 ans à la tête de l'Etat en sa qualité de numéro un du Parti communiste chinois (PCC) est le point d'orgue d'une transition à la mécanique bien huilée, orchestrée depuis cinq ans.

Le "rêve chinois", expression lancée en décembre par Xi Jinping, remplace désormais la "société harmonieuse" chère à son prédécesseur Hu Jintao. Elle sera vraisemblablement le leitmotiv de son mandat, en principe de deux fois cinq ans.

Comme la "renaissance chinoise", elle fait référence au déclin de la Chine "humiliée" au 19e siècle par les guerres de l'opium (1839-60) contre la Grande-Bretagne et la France, selon l'historiographie officielle, plus discrète sur le cortège des effroyables guerres civiles qui se sont succédées jusqu'à la prise de pouvoir par Mao en 1949. La plus sanglante, celle des Taiping (1851-1864), a fait de 20 à 30 millions de morts.

En 2010, la Chine, après trois décennies de croissance à deux chiffres, a ravi au Japon le statut de deuxième puissance économique mondiale, preuve que la "renaissance" est bien en marche.

"Si l'on regarde Xi Jinping, il y a des raisons de penser qu'il croit que la Chine est maintenant une grande puissance et qu'elle doit se comporter comme telle", estime Scott Harold, spécialiste à la Rand Corporation américaine.

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