Entrepreneurs au service d'une cause

Publié le 07/10/2010 à 15:45, mis à jour le 19/11/2010 à 13:18

Entrepreneurs au service d'une cause

Publié le 07/10/2010 à 15:45, mis à jour le 19/11/2010 à 13:18

Rapidement, cette formule ne lui convient plus : il veut avoir les coudées franches pour la suite de choses. " Je m'investissais beaucoup plus que ce que j'avais prévu. Je portais tout sur mes épaules, mais rien de cela ne m'appartenait ", soutient le diplômé en biologie et en aménagement du territoire et développement régional.

M. Robert a toujours voulu positionner son entreprise comme un service d'utilité publique. Il a cherché à la faire croître afin de jouer un rôle dans la société.

Son objectif ultime : changer la façon de bâtir les villes et stimuler l'offre de mobilité pour les gens qui n'ont pas de véhicule, de manière à faciliter la décision de se passer de voiture.

" Si on veut réduire de façon importante les émanations polluantes des automobiles, influer sur la qualité de vie et sur le projet urbanistique, on n'a pas d'autre choix ", explique M. Robert.

Faire face au scepticisme

Vocation écologique et objectifs commerciaux ne vont pas toujours de pair. " Il faut convaincre nos alliés de jadis qu'on n'a pas changé, mais qu'on a pris des chemins différents pour arriver au même objectif. Les premières années, on est quasiment renié parce qu'on est devenu un ''chef d'entreprise mercantile'' ", confie Pierre Morency, de Nova. " Il faut du temps avant que les anciens partenaires constatent que cela fournit des leviers plus intéressants pour atteindre nos objectifs. "

Les premières années, Benoît Robert a fait face au scepticisme des groupes environnementaux qui ne comprenaient pas comment Communauto pouvait être une entreprise à vocation environnementale, tout en rendant la voiture plus disponible.

Les débuts en affaires de ces hommes qui ont su concilier entrepreneuriat et valeurs personnelles n'ont donc pas été faciles. " On est à la fois la bête noire des entreprises, parce qu'on est des écologistes en affaires, et des milieux environnementaux, qui nous considèrent comme des traîtres. Il y a un purgatoire à traverser ! " conclut M. Morency.

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