Notre dossier spécial sur Opel
«J'ai une nette préférence pour Magna, et je veux le préciser une fois de plus», a-t-elle martelé aujourd’hui à la chaîne de télévision allemande RTL.
«Nous discutons en permanence. Je reste informée. Et si nécessaire, bien sûr, je me joindrai aux discussions encore à venir», a ajouté la chancelière.
Une course encore ouverte
Cela étant, l’autre candidat à la reprise de la filiale européenne de General Motors (GM) ne se considère pas comme distancé. Leonard Fischer, le codirecteur du fonds d’investissement belge RHJ International, a même indiqué aujourd’hui au quotidien Handelsblatt que «la course pour Opel restait totalement ouverte».
De fait, RHJ International bénéficie de la préférence de GM, qui semble craindre, entre autres, de voir partir ses technologies en Russie, si le duo canado-russe Magna-Sberbank devait l’emporter.
Pour l’heure, les discussions se poursuivent entre les candidats et les différents impliqués dans ce dossier qui traîne en longueur depuis mai, à savoir depuis que GM et Magna-Sberbank ont signé une lettre d’intention pour la reprise d’Opel.
Une surprise de dernière minute est encore possible
Et qui sait, on pourrait assister à une surprise de dernière minute, si jamais aucun repreneur ne faisait l’unanimité.
Le constructeur automobile italien Fiat, qui a récemment mis la main sur Chrysler, pourrait présenter une offre à GM pour Opel, si rien ne bougeait d’ici les prochains jours, selon le quotidien allemand Die Welt. «Si les négociations n’aboutissent pas prochainement, les jeux seront relancés», aurait indiqué une source interne à Fiat.