Les employés du Chemin de fer Canadien Pacifique mis en lock-out dès dimanche

Publié le 17/03/2022 à 08:39

Les employés du Chemin de fer Canadien Pacifique mis en lock-out dès dimanche

Publié le 17/03/2022 à 08:39

Par La Presse Canadienne

Le processus de médiation avec l’aide du Service fédéral de médiation et de conciliation (SFMC) n’a donc pas donné les effets escomptés lors des rencontres de mercredi et de vendredi dernier. (Photo: La Presse Canadienne)

L’entreprise Chemin de fer Canadien Pacifique (CP.TO) mettra ses employés en lock-out avant que ses employés syndiqués mettent leur menace de grève à exécution.

Le ministre fédéral du Travail, Seamus O’Regan Jr., l’a confirmé mercredi soir dans un communiqué où il est indiqué que les négociations collectives entre le Canadien Pacifique et la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada étaient dans une impasse.

Le processus de médiation avec l’aide du Service fédéral de médiation et de conciliation (SFMC) n’a donc pas donné les effets escomptés lors des rencontres de mercredi et de vendredi dernier.

«Le Canadien Pacifique et la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada négocient le renouvellement de leur convention collective et n’ont pas encore pu arriver à une entente. Aujourd’hui, l’employeur a annoncé son intention d’imposer une grève patronale (lock‑out) aux employés à compter du 20 mars», précise le communiqué du ministre.

À (re)lire: Des agriculteurs et des fabricants craignent une grève chez le Canadien Pacifique

L’entreprise a également confirmé dans un communiqué de presse en anglais mercredi soir avoir donné un préavis de 72 heures en ce sens au syndicat.

«Le ministre des Transports, Omar Alghabra, et moi‑même comprenons les répercussions d’un éventuel arrêt de travail et nous suivons la situation de près», a affirmé le ministre O’Regan.

«Voir les deux parties poursuivre leurs négociations nous rassure. Nous avons communiqué directement avec les parties et les avons incitées à collaborer pour régler leurs différends et parvenir à une entente le plus rapidement possible», a-t-il ajouté.

Le 4 mars dernier, la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada annonçait que ses membres au Canadien Pacifique (CP) s’étaient fortement prononcés en faveur d’une grève, si ce moyen de pression était jugé nécessaire.

Plus de 3000 membres ont voté en faveur de la grève, à 96,7%, pour avoir recours à cet ultime moyen de pression.

Ces employés sont des ingénieurs de locomotive, de chefs de train, des agents de train et des agents de triage du Chemin de fer Canadien Pacifique.

Les principaux points en litige portent sur les salaires, les avantages sociaux et le régime de retraite, selon le syndicat.

Le syndicat des Teamsters avait laissé planer la possibilité d’une grève dès minuit le 16 mars, mais ses membres se retrouveront finalement en lock-out dès dimanche, si aucune entente entre les parties ne survient d’ici là.

À la une

Le Canada perd de son lustre aux yeux des travailleurs internationaux

Mis à jour il y a 19 minutes | Catherine Charron

RHÉVEIL-MATIN. La baisse de clics n’est pas anodine selon l'économiste principal d'Indeed, Brendon Bernard.

La hausse du coût de la vie, plus brutale pour les moins nantis

Il y a 10 minutes | La Presse Canadienne

À Montréal, une personne seule qui travaille au salaire minimum n’atteint que 68% de son revenu viable.

Important feu vert pour Tesla en Chine durant la visite de Musk

Il y a 2 minutes | AFP

Malgré la forte concurrence d'entreprises chinoises, les voitures Tesla figurent parmi les plus vendues en Chine.