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Le chemin de fer du Canadien National essaie d'éviter une deuxième grève en moins d'un an. L'entreprise tente cette fois d'en arriver à un accord avec 2700 chefs de train, classeurs et coordonnateurs représentés par le syndicat des Teamsters.
Les négociations ont commencé en mai. Elles ont achoppé sur les clauses non salariales. La convention collective est venue à échéance le 22 juillet dernier.
Mercredi, les Teamsters ont accusé l'employeur de faire traîner les discussions. Des rencontres « de la dernière chance auront » lieu cette semaine, mais le syndicat se dit pessimiste.
Le porte-parole du CN Mark Hallman a déclaré que l'entreprise demeurait ouverte aux demandes du syndicat. Il a toutefois précisé que certaines exigences nuiraient à la productivité.
Le CN s'est entendu en décembre dernier avec ses conducteurs de locomotive après une grève de quelques mois.
L'accord a permis d'éviter le recours à une loi spéciale forçant le retour au travail.
Un arbitre fédéral a par la suite octroyé aux travailleurs une hausse de salaire de 6,8 % en trois ans.