L'entreprise de gestion de bagages Handlex a assuré les voyageurs que le lock-out de ses 400 employés aux aéroports de Toronto et Montréal n'aura pas de conséquences fâcheuses sur leurs déplacements, une position partiellement partagée par le syndicat.
La mesure a été décrétée à la suite du rejet par les employés de la dernière offre patronale pour le renouvellement de la convention collective et du déclenchement d'une grève par le syndicat, mardi soir.
Le lock-out concerne le personnel au sol de Handlex aux aéroports Pearson, Montréal-Trudeau et Montréal-Mirabel.
Les employés, représentés par le syndicat des Teamsters, effectuaient notamment le chargement et le déchargement des bagages pour plusieurs transporteurs aériens, dont Air Transat, Air France et British Airways.
Les cadres de l'entreprise ont pris la relève de leurs employés. Selon Pierre Tessier, porte-parole de Handlex, aucun vol n'aurait fait l'objet de retard mardi soir et mercredi matin.
"À court terme, la grève n'aura pas d'impacts très négatifs sur les voyageurs", a dit croire Stéphane Lacroix, porte-parole du syndicat. Il a toutefois ajouté qu'à moyen terme, le manque d'expérience des superviseurs par rapport au travail des employés en lock-out leur nuirait, ce qui pourrait entraîner des retards.
"Il y a une énorme différence (entre les deux emplois) et on espère que personne ne va se blesser."