Cascades confiante de gonfler ses profits en 2014

Publié le 10/05/2012 à 15:28, mis à jour le 10/05/2012 à 15:44

Cascades confiante de gonfler ses profits en 2014

Publié le 10/05/2012 à 15:28, mis à jour le 10/05/2012 à 15:44

Par Stéphane Rolland

Alain Lemaire, président et chef de la direction de Cascades [Photo: Gilles Delisle]

Cascades croit que son plan stratégique commercera à porter ses fruits vers la fin de l’année 2013 ou le début 2014, a dit Mario Plourde, chef de l’exploitation, en marge de l’assemblée annuelle de l’entreprise de Kingsey Falls.

Le fabricant de papier d’emballage et de tissus hygiéniques veut améliorer la productivité de ses usines en investissant dans la technologie et en fermant les installations moins rentables.

Le projet phare de la société est l’usine Greenpac à Niagara Falls, aux États-Unis. Un investissement de 430 millions. L’établissement commencer sa production vers la mi-2013. Devant les actionnaires, M. Lemaire a dit qu’il s’agirait de la «meilleure usine en Amérique du Nord».

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M. Plourde a dit qu’il est difficile d’anticiper l’apport global de tous ses investissements. Moins discret, le pdg Alain Lemaire espère que les efforts déployés ajoutent 100 millions au bénéfice d’exploitation avant amortissement (BAIIA). «La question, c’est de savoir si l’économie sera au rendez-vous», a ajouté le pdg.

En 2011, le BAIIA était de 229 millions, en baisse par rapport aux 310 millions, enregistrés en 2010.

2012

L’année 2012 s’annonce meilleure que l’exercice 2011, l’un des plus difficiles dans l’histoire de la société. Le prix du papier recyclé, qui représente 30% des coûts de Cascades, semble suivre une tendance baissière, constate le chef d’exploitation.

«Les prix du vieux papier sont plus bas, ce qui rend nos coûts nettement inférieurs, explique M. Plourde. On a déjà annoncé un premier trimestre, qui est meilleur. Nos plus importants trimestres sont les deuxième et troisième. On ne voit pas de changement pour les prix des vieux papiers »

PLUS : Les résultats du premier trimestre de Cascades

Dettes

Devant l’assemblée, Allan Hoog, chef de la direction financière, a dit que l’entreprise pourrait soutenir son endettement sans inquiétude. Les analystes, pour leur part, ont des réserves sur la taille de la dette de la société. À la fin du premier trimestre, la dette nette de Cascades s’élève à 1 524 millions.

Leon Aghazarian, analyste de la Financière Banque Nationale, a indiqué que le fort endettement de la société risque de ralentir le déroulement de ses projets, dans sa note du 27 avril, où il entamait le suivi de Cascades. L’analyste émet tout de même une recommandation «surperformance».

À court terme, une augmentation des taux d’intérêt n’aurait pas d’impact sur Cascades. «Près des deux tiers de nos ententes de crédit son signées, a dit M. Plourde en point de presse. Nos échéances expirent en 2015 ou 2017. Une augmentation des taux n’aurait pas d’impact sur nos activités. »

En répondant à la question d’un investisseur à la fin de l’assemblée, M. Lemaire s’est dit confiant de voir l’action de Cascades remonter. «À quatre dollars, je ne crois pas que le prix de l’action reflète sa valeur. On pense que les résultats vont s’améliorer. »

«Aux employés présents dans la salle, je leur dis que c’est le temps d’en acheter, a-t-il lancé à la blague. Personnellement, j’en achète toutes les semaines. »

 

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