C'est l'incompréhension chez Bombardier Transport

Publié le 13/07/2010 à 17:19

C'est l'incompréhension chez Bombardier Transport

Publié le 13/07/2010 à 17:19

Photo : Bloomberg

Bombardier Transport ne pas cache sa déception devant la décision du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM) de se plier aujourd'hui à la recommandation qui lui était faite, de relancer la procédure d’appel d’offres.

Marc-André Lefebvre, porte-parole de Bombardier Transport, a déclaré que la qualification de CAF était incompréhensible à la lumière des exigences de la STM. Cette situation l'est d'autant plus, selon le fabricant québécois, que CAF n'a ni usine ni réseau de fournisseurs au Canada.

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Rappelons que l'entreprise québécoise, en consortium avec la française Alstom, avait remporté l'appel d'offres précédent et était prête à commencer le travail, au moment où la STM de concert avec le gouvernement du Québec, a décidé d’accroître sa commande initiale, forçant la société à faire un avis international d’expression d’intérêt. C’est à cet appel, datant de janvier dernier, que la société espagnole CAF a répondu.

Au cours des dernières semaines, la haute de direction de Bombardier avait brandit la possibilité de mises à pied à son usine advenant que la STM ne procède pas rapidement à la commande attendue. Quelque 180 emplois directs étaient en jeux, disait-on. Aujourd'hui, Marc-André Lefebvre n'a pas voulu s'avancer sur le sujet, ajoutant par ailleurs que le nombre d'employés de la société devait refléter l'importance de son carnet de commande.

Des employés atterrés

À La Pocatière, le président du syndicat des employés de l'usine Bombardier Transport, Mario Lévesque, s'est pour sa part dit atterré par l'annonce, faisant valoir que le carnet de commandes de l'usine sera vide lorsqu'on aura terminé cet automne les wagons de trains de banlieue de l'Agence métropolitaine de transport, de Montréal.

M. Lévesque s'est dit d'avis que le gouvernement Charest devrait intervenir pour mettre un terme à cette interminable saga et faire prévaloir le bon sens. Il a rappelé que ce n'est pas que La Pocatière qui risque de payer le prix, mais tout le Bas-Saint-Laurent et l'ensemble des contribuables québécois.

Avec La Presse canadienne

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