Le tourisme sur le même pied que l'aérospatial?

Publié le 21/09/2012 à 14:42, mis à jour le 21/09/2012 à 14:44

Le tourisme sur le même pied que l'aérospatial?

Publié le 21/09/2012 à 14:42, mis à jour le 21/09/2012 à 14:44

Les deux-tiers des recettes de l’industrie touristique québécoise proviennent de seulement trois régions, dont celle de Tremblant développée par Intrawest.

Même si beaucoup reste à faire, l’industrie touristique ne cesse de gagner en crédibilité auprès des acteurs économiques de la province. C’est l’avis de Paul Arseneault, nouveau titulaire depuis juin de la Chaire de tourisme Transat de l’École de gestion de l’UQAM.

Première chaire du genre à voir le jour au Canada, la chaire de tourisme de l’UQAM est devenue en vingt ans, par son rayonnement et sa notoriété, une rareté dans l’univers académique québécois.

Fort d’un budget de fonctionnement de 1,5M$, l’organisme créé par Michel Archambault, ancien sous-ministre du Tourisme, compte aujourd’hui à son emploi une vingtaine de professionnels de la recherche.

Malgré son importance au Québec, même l’industrie aérospatiale demeure à des années lumières d’une telle intégration dans les écoles de gestion universitaires de la province. L’aérospatiale est présente dans les facultés de génie, mais ce secteur est étrangement à peu près absent des facultés québécoises intéressées par l’économie, la gestion et le commerce international.

En matière d’exportation, selon Paul Arseneault, le tourisme figurerait d’ailleurs parmi les cinq plus grands importateurs de devises étrangères au pays, derrière l’aérospatiale et les matières premières.

Des obstacles

La grande différence tient à la concentration de larges parts de cette industrie au sein de grands acteurs de cette industrie, comme Bombardier et Pratt & Whitney. Malgré le nombre restreint d’entreprises, ces poids-lourds permettent à cette industrie de parler d’une voix forte.

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