Ces lèvres que Montréal voudrait cacher

Publié le 13/11/2013 à 14:46, mis à jour le 13/11/2013 à 14:55

Ces lèvres que Montréal voudrait cacher

Publié le 13/11/2013 à 14:46, mis à jour le 13/11/2013 à 14:55

Les logo et slogan aux lèvres pulpeuses dont se sert Montréal depuis des années pour attirer les touristes étrangers dans la métropole pourraient bien avoir fait leur temps.

Le nouveau président-directeur général de Tourisme Montréal, Yves Lalumière, croit que loin de servir ses intérêts, cette signature risque au contraire de nuire aux efforts de Montréal, et en particulier à ses efforts d’attraction de la clientèle d’affaires.

«Le slogan Life à la Montréal, avec ses lèvres rouges, ça ne plaît pas toujours aux congressistes, aux gens de Toronto, a-t-il déclaré au cours d’un événement organisé par la Chaire de tourisme ESG Transat-UQAM.

Il s’agissait de son premier discours depuis sa nomination en août, à la tête de l’organisme. Il succède à Charles Lapointe, parti à la retraite après un règne de 24 ans à la direction de Tourisme Montréal, l’organisme de promotion touristique de Montréal.

De l’avis du nouveau venu, cette signature demeure efficace pour le marché d’agrément. «L’image festive de Montréal, tout le monde l’a comprise. Avec nos festivals et événements, nous sommes la métropole culturelle par excellence en Amérique du Nord.»

Par contre, croit-il, le baiser qui remplace le «o» de Montréal envoie un message ambigu à la clientèle d’affaire. «Ce n’est pas tout à fait l’image qu’on veut donner. (…) Je voudrais m’assurer que notre message soit plus représentatif de la mission que l’on se donne du côté affaires.»

À la une

L’État ne doit plus être au service de l’automobile

Il y a 26 minutes | Pierre-Olivier Pineau

EXPERT INVITÉ. Si le Québec veut être carboneutre en 2050, l'État ne peut plus continuer d'être au service de l'auto.

Le repreneuriat dépasse la création d'entreprise

Pour la première fois, le repreneuriat a dépassé la création d’entreprise au Québec en 2021.

Repreneuriat: des employés au rendez-vous

01/05/2024 | Emmanuel Martinez

REPRENEURIAT. Le taux de survie des coopératives est bien meilleur que celui des entreprises privées.