SNC-Lavalin: les PPP pour entrer aux États-Unis

Publié le 19/01/2012 à 15:07, mis à jour le 19/01/2012 à 15:07

SNC-Lavalin: les PPP pour entrer aux États-Unis

Publié le 19/01/2012 à 15:07, mis à jour le 19/01/2012 à 15:07

Par Mathieu Lavallée

Photo : LesAffaires.com

SNC-Lavalin compte se servir des partenariats public-privé pour augmenter sa présence aux États-Unis, a affirmé ce midi son président et chef de la direction Pierre Duhaime.

Selon lui, « beaucoup de gouvernements à travers le monde ouvriront la porte à cette formule au cours des prochaines années, y compris les États-Unis. Beaucoup d’États américains sont endettés », a souligné M. Duhaime devant le Cercle finance et placement du Québec.

L’entreprise croit que cette expertise dans les PPP peut intéresser le marché américain. SNC-Lavalin y ouvre actuellement des bureaux, précise M. Duhaime, considérant que la société n’y est pas encore assez présente.

M. Duhaime n’a pas voulu répondre aux questions des journalistes après son allocution.

D’autres marchés internationaux se prêtent bien aux PPP, a-t-il ajouté, comme l’Amérique du Sud et l’Inde.

En fait, les partenariats public-privé ne sont pas mort au Canada estime-t-il.

« Certains pensent que les PPP sont terminés au Canada, surtout depuis la fin du programme fédéral des infrastructures. En fait, c’est tout le contraire », a commenté le patron de la principale entreprise d’ingénierie et de construction du pays. Pour lui, il s’agit d’une méthode efficace pour livrer des projets à tous les paliers de gouvernements.

Plusieurs infrastructures doivent être renouvelées au Canada rappelle-t-il, comme le pont Champlain. « Avec les nombreux projets publics qui font l’objet de dépassements de budget et d’échéancier, et on en a encore entendu parler récemment à Montréal, les PPP sont un bon modèle pour garantir un résultat positif à tout projet. »

SNC a d’ailleurs dans sa mire la reconstruction du pont Champlain et celle de l’échangeur Turcot, dont l’appel de qualification a été lancé la semaine dernière.

En juillet 2009, Québec a renoncé à utiliser la formule PPP pour le remplacement de Turcot.

SNC se défend quand à la Lybie

M. Duhaime a profité de l’occasion pour revenir sur les relations qu’entretient avec la Lybie. Critiquée depuis quelque temps déjà, le Globe and Mail a d’ailleurs révélé samedi dernier la profondeur des liens entre SNC-Lavalin et l’un des fils de l’ex-dictateur Mouammar Khadafi.

« La situation là-bas a toujours été un peu complexe, et elle l’est maintenant encore plus. Et ce n’est pas fini », a-t-il commenté.

Les pays de la coalition qui ont aidé la rébellion contre le régime Khadafi, dont fait partie le Canada, veulent que l’économie se rétablisse rapidement en Lybie pour que la situation retourne à la normale a insisté M. Duhaime. « La restauration de son économie est une condition préalable à l’établissement d’une société stable, ce qui n’est pas le cas présentement. Et on appelle à la participation d’entreprises comme SNC-Lavalin pour y arriver ».

L’entreprise réalise des projets en Lybie depuis plus de 35 ans, rappelle-t-il. Parmi les constructions récentes, on compte le projet de la Grande rivière artificielle en matière d’irrigation et d’approvisionnement d’eau, un aéroport et « un centre de détention construit selon les plus hautes normes internationales relatives aux droits humains ».

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