Il fallait entendre les purs et durs déclarer, la main sur le coeur : « L'État n'a pas à intervenir dans l'économie, c'est du socialisme ».
Chose, quand le feu menace la maison, on ne se demande pas s'il faut prendre l'extincteur chimique ou le boyau d'arrosage. On l'éteint.
Évidemment, rescaper les financiers de Wall Street avec l'argent des contribuables est choquant. Mais laisser un pays dériver vers la chute pour ne pas compromettre sa réélection dans son patelin l'est encore plus.
À court terme, ces questions restent en suspens :
- Y aura-t-il un autre plan (probablement pas).
- Les banques centrales, Fed en premier, auront-elles les reins assez solides pour faire face aux prochaines débandades ? (à court terme, rien n'est moins sûr).
- Comment vont réagir les marchés asiatiques cette nuit ? (ce ne sera pas joli)
- Et surtout, pourra-t-on retrouver assez de sang froid pour reconnaître que l'on n'est pas ni en 1929 ni en 1987 ? Rappelez-vous des taux d'inflation au-delà des 10 %...
Bref, pas besoin de se précipiter aux abris. La crise frappe dur les institutions financières de même que vos caisses de retraite. Mais je n'ai pas encore vu personne stocker des boîtes de thon et de petits pois.
Le temps de faire le tour de ce que l'on raconte un peu partout sur la planète, et je vous retrouve en soirée.
Une méchante vague, mais pas un tsunami
Publié le 29/09/2008 à 00:00
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