Le régime de retraite des employés municipaux de l'Ontario (OMERS) a vu son actif croître de 12 pour cent en 2010 pour atteindre 53,3 milliards $. Le déficit actuariel de l'organisme a cependant crû lui aussi et atteint désormais 4,5 milliards $.
La Caisse de dépôt et placement du Québec, le bas de laine des Québécois, a annoncé la semaine dernière qu'elle avait enregistré un rendement de 13,6 % en 2010.
Dans un communiqué, OMERS a indiqué qu'il remédiait tranquillement à ses problèmes de sous-financement provoqués par la crise financière mondiale, en 2008.
D'après les calculs actuariels, le régime recommencera à dégager des surplus en 2025 s'il obtient un rendement annuel d'au moins 6,5 pour cent, hausse temporairement ses cotisations et réduit ses prestations.
Le retour à l'équilibre pourrait cependant se faire plus rapidement. Le chef de la direction financière de l'organisme, Patrick Crowley, estime en effet que la stratégie d'investissement d'OMERS et son portefeuille de placements lui permettent d'espérer un rendement annuel d'environ 11 pour cent.
En 2009, le rendement d'OMERS s'était chiffré à 10,6 pour cent.