L'opérateur boursier transatlantique NYSE Euronext a publié mardi un bénéfice net de 126 millions de dollars sur le premier trimestre 2013 (+44,8%) et prévoit de réaliser des économies plus importantes que prévu en 2013, grâce à sa prochaine fusion avec ICE.

Hors éléments exceptionnels, le résultat net sur les trois premiers mois de l'année s'inscrit à 139 millions de dollars, soit 0,57 dollar dilué par action, contre un bénéfice net de 121 millions de dollars (0,47 dollar dilué par action) au premier trimestre 2012, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires trimestriel s'établit à 600 millions de dollars, « comparable à celui du premier trimestre 2012 », et en hausse de 7% par rapport au 4ème trimestre 2012, ajoute le groupe.

Sur l'ensemble de l'année, NYSE Euronext assure être capable de réduire davantage ses coûts, dans le cadre notamment de sa prochaine fusion avec l'Américain InterContinental Exchange (ICE) et grâce à ses « excellents résultats » sur le premier trimestre.

Son objectif de réduction de coûts avait été fixé à 1,525 milliard de dollars sur l'ensemble de l'année 2013. Fort des résultats de la première période, il estime désormais « pouvoir aller au-delà de cet objectif ».

Quant à la fusion avec ICE qui a offert 8,2 milliards de dollars pour s'emparer de NYSE Euronext, la direction du groupe boursier indique « continuer à mener à bien le projet et poursuivre les démarches d'obtention des autorisations nécessaires ».

Les votes des actionnaires doivent avoir lieu en juin, indique le communiqué et l'opération devrait se concrétiser au 2e semestre 2013.

ICE, spécialisé dans les matières premières et les produits financiers liés aux changes ou aux taux d'intérêt, a dévoilé fin décembre une offre de reprise pour racheter NYSE Euronext, une opération qui doit se traduire la mise en Bourse de la partie européenne, à savoir Euronext (Bourse de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne).

Concernant la hausse du résultat du premier trimestre, la direction l'attribue notamment à « la hausse des volumes de transaction de la gamme de produits dérivés européens ».

Le chiffre d'affaires net de l'activité dérivés s'est établi à 201 millions de dollars au premier trimestre 2013, soit une hausse de 14% par rapport au trimestre équivalent de 2012.

Dans la catégorie des activités de négociations au comptant, le chiffre d'affaires net sur les trois premiers mois de l'année s'est élevé à 287 millions de dollars, en repli de 5,5% sur la période correspondante de 2012. Enfin dans le secteur des opérations techniques et d'information, le chiffre d'affaires a atteint 112 millions de dollars, contre 121 millions de dollars l'an dernier sur la même époque.

Dans son communiqué, le groupe boursier souligne « qu'une gestion rigoureuse des coûts et du capital a permis un rebond des bénéfices à la fois d'un exercice sur l'autre et d'un trimestre sur l'autre ». « Les charges d'exploitation ont atteint 380 millions d'euros au premier trimestre soit le plus faible niveau depuis notre fusion avec Euronext », poursuit le communiqué.