Le gouverneur de la banque centrale canadienne enregistre ainsi une progression par rapport à l’année précédente (il avait alors eu la note C). Cette progression est essentiellement due à «sa politique monétaire sensible». En revanche, Ben Bernanke, le patron de la Réserve fédérale américaine, n’est passé en un an que de C- à C…
L’inflation semble contrôlée
Durant l’année écoulée, le Canada s’est illustré par le fait qu’aucune banque n’a dû demander l’appui de l’État pour faire face à la crise financière.
«Les interventions des régulateurs canadiens ont permis d’instaurer un climat favorable aux activités bancaires en période de récession. Résultat : la Banque du Canada a fait moins appel à la planche à billets que d’autres grands pays, tels les Etats-Unis et la Grande-Bretagne», indiquent les auteurs du rapport, Gordon Platt, Antonio Guerrero, Anita Hawser et Dan Keeler.
De surcroît, «Mark Carney semble avoir su adopter les mesures adéquates pour contrôler l’inflation», indiquent-ils. Le défi était pourtant de taille, compte tenu de la vigueur de la devise canadienne et de la remontée du moral des consommateurs canadiens. Du coup, la Banque du Canada prédit un fort retour de la croissance durant les deux prochaines annés, à hauteur de 3%, voire plus.
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