Louis Vachon répond à nos questions

Publié le 30/03/2011 à 14:15, mis à jour le 30/03/2011 à 16:54

Louis Vachon répond à nos questions

Publié le 30/03/2011 à 14:15, mis à jour le 30/03/2011 à 16:54

Par Dominique Beauchamp

Le dividende : «  Nous générons un surplus de capital suffisant pour continuer à augmenter notre dividende tout en réalisant des acquisitions ciblées au Canada, si des occasions se présentent. L’un ne dépend pas de l’autre. ».

La Financière Banque Nationale prévoit que l’institution haussera son dividende à tous les deux trimestres, comme elle le faisait avant la crise financière, à un rythme annuel de 6 %, en moyenne.

L’analyste Peter Routledge prévoit que le dividende trimestriel passera de 0,66 $ par action actuellement à 0,71 $ au troisième trimestre de 2011, puis à 0,91 $ par action, en 2013.

Les acquisitions et la croissance interne : « On veut compléter notre croissance organique au Québec par une expansion ciblée dans le reste du Canada, où 35 % de nos revenus proviennent. Nous ciblons les domaines de la gestion du patrimoine et les services bancaires pour particuliers ».

M. Vachon donne en exemple le partenariat conclu avec le Groupe Investors, et les autres sociétés de la Financière Power, qui ont généré des prêts de 4,5 milliards de dollars pour la banque.

L’institution cible notamment les Maritimes, où elle bénéficie déjà d’un réseau de 33 succursales, ainsi que l’Ontario. Elle prévoit aussi ouvrir de nouvelles succursales à Calgary (Alberta) et à Victoria (Colombie-Britannique), cette année.

Le projet un client, une banque : «  Nous entamons la deuxième phase de cette transformation qui a débuté à l’automne 2008. Cette année, cinquante succursales seront rénovées ou relocalisées. Nous allons regrouper huit systèmes informatiques, où logent 80 % des informations sur nos clients, en un seul système. Nous implanterons aussi une nouvelle plateforme de produits et services, au cours des 12 à 24 prochains mois ».

Les services bancaires mobiles : «  Nous travaillons sur des applications qui verrons le jour d’ici 6 à 12 mois. Nous prenons le temps qu’il faut, car il faut faire le bon choix technologique avec le débat entourant la plateforme Android. On n’a pas été les premiers parce qu’on veut aussi s’assurer de la sécurité des informations de nos clients  ».

 

 

 

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