Les directeurs financiers mettent recrutement et investissements sur la glace

Publié le 08/01/2014 à 11:25

Les directeurs financiers mettent recrutement et investissements sur la glace

Publié le 08/01/2014 à 11:25

Par Thomas Cottendin

[Photo : Bloomberg]

Les attentes en matière de ventes et de bénéfices étant plus faibles, les grandes entreprises du pays ont mis les plans de recrutement et d'investissements aux oubliettes, indique le plus récent sondage des directeurs financiers réalisé par Deloitte.

Au Canada, l’optimisme net, soit l’écart entre le pourcentage des directeurs financiers ayant exprimé un optimisme en hausse et un optimisme en baisse, s’est établi à +25 au cours du quatrième trimestre de 2013, une baisse par rapport à +39 au deuxième trimestre de 2013 et à +35 au troisième trimestre, selon l’enquête CFO Signals.

«Dans l’ensemble, les chefs des finances canadiens continuent d’exprimer un optimisme net relativement positif, mais la situation ne s’est pas traduite par des perspectives économiques plus positives pour leurs entreprises à court terme», affirme dans un communiqué Bill Cunningham, responsable du programme pour les chefs des finances de Deloitte Canada.

Les attentes en matière de croissance des ventes des chefs des finances canadiens ont reculé pour s’établir à 4,2%, alors que les attentes en matière de croissance des bénéfices ont diminué pour s’établir à seulement 3,7%.

«Les attentes en matière de croissance des ventes parmi les chefs des finances canadiens sont plus faibles d’environ un tiers par rapport à leurs prévisions des deux dernières années, alors que la croissance des bénéfices s’élève à moins de la moitié des résultats habituels et se situe bien en deçà de la moyenne nord-américaine, ce qui peut expliquer pourquoi, pour la première fois depuis les débuts de notre enquête, les chefs des finances canadiens ne prévoient aucune hausse du recrutement national», dit Bill Cunningham.

Quant aux attentes relatives à la croissance des dépenses d’investissement, elles se chiffrent à un faible 2,2%.

Les attentes pessimistes des chefs des finances canadiens en matière de croissance des dépenses d’investissement devraient préoccuper tous ceux qui souhaitent une hausse de la productivité au Canada afin de renforcer l’économie canadienne, a affirmé Eddie Leschiutta, responsable régional du programme pour les chefs des finances de Deloitte Canada dans un communiqué.

«Malheureusement, un trop grand nombre d’entreprises canadiennes n’investissent pas suffisamment dans des mesures permettant d’accroître la productivité, et la plus récente enquête auprès des chefs des finances suggère que le problème se poursuivra dans un avenir prévisible», conclut Eddie Leschiutta.

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