Le site « Conseillers de confiance » soulève des questions

Publié le 09/01/2013 à 11:49

Le site « Conseillers de confiance » soulève des questions

Publié le 09/01/2013 à 11:49

Le planificateur financier Gaétan Veillette abonde dans le même sens, soulignant que l'étiquette « digne de confiance » risque de créer des attentes déraisonnables du public. « Aucun organisme ne peut prétendre offrir une garantie "digne de confiance" parmi ses assujettis. Il y a une différence entre une garantie de compétence et une garantie "digne de confiance" », a-t-il écrit dans un courriel envoyé à Finance et Investissement.

De son côté, le porte-parole du RCF, Léon Lemoine, ne croit pas que le répertoire crée une classe à part de conseillers. « On n'a pas la prétention de dire que ceux qui ne sont pas inscrits au répertoire des conseillers dignes de confiance, ne se le sont pas, a-t-il souligné. Au contraire, nous avons la profonde certitude que tous les conseillers du Québec vont pouvoir être dans le répertoire. »

Léon Lemoine soutient que le site ne vise qu'à aider les clients à repérer géographiquement un conseiller : « On n'est pas en train de devenir un organisme de réglementation. Notre prétention, c'est de faire la promotion des professionnels de la finance. Et cette promotion, personne ne la fait. »

Adoption prévu et questions

Léon Lemoine souligne qu'il a reçu plusieurs appels et courriels de félicitations pour la création du répertoire. Des conseillers, dont Gaétan Veillette, jugent l'initiative louable et bien intentionnée.

Par exemple, le planificateur financier de Planifax, Martin Lecavalier, est favorable à l'initiative du RCF et entend faire le nécessaire pour figurer au répertoire.

Toutefois, il se pose plusieurs questions sur la mise en place de l'initiative, notamment sur la perception du public de ceux qui préfèrent ne pas figurer au registre et sur le suivi après inscription. « Ça va prendre combien d'années avant que ce titre soit compris du public? », a-t-il ajouté.

Sur le plan du suivi, Léon Lemoine souligne qu'un conseiller qui quitte l'industrie pour une raison ou une autre sera exclu du répertoire des « Conseillers de confiance ». Le porte-parole du RCF n'a cependant pas défini comment le registre traitera les conseillers radiés temporairement.

Le RCF envisage également de confier la gestion de la base de données des « Conseillers de confiance » à une entité distincte du RCF afin d'éviter de favoriser son indépendance.

L'Institut québécois de planification financière n'a pas souhaité émettre de commentaire sur l'initiative du RCF.

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