Plusieurs des banques canadiennes font preuve de prudence en raison de l'incertitude actuelle. Photo : DR

Pas moins de 80 % des Canadiens affirment avoir confiance en leurs banques bien qu'ils s’attendent également à ce que l'industrie doive faire face à de nouveaux défis en 2010, selon un sondage Léger Marketing.

Selon le même sondage commandité par PricewaterhouseCoopers (PwC), 72 % des Canadiens estiment que les banques canadiennes sont bien gérées et 81 % pensent que leur force est essentielle à l'équilibre économique général. Plus de deux Canadiens sur trois, soit 64 %, pensent que les banques ont bien répondu à leurs besoins personnels de crédit au cours de la dernière année.

Un certain climat d'incertitude continuerait malgré tout à peser sur le secteur bancaire. Selon les résultats d'un autre récent sondage, intitulé Banking Banana Skins, mené par le Centre for the Study of Financial Innovation (CSFI) en collaboration avec PwC, il en sera autrement en 2010.

En effet, plusieurs des banques canadiennes font preuve de prudence en raison de l'incertitude créée par les changements règlementaires éventuels et le risque d'ingérence politique accru à l'échelle mondiale.

« Nos banques demeureront prudentes dans l'avenir immédiat, explique Diane Kazarian, responsable nationale des services au secteur bancaire et des marchés financiers de PwC. Elles pourraient se montrer réticentes à tirer parti de leur solidité financière pour lancer de nouveaux produits et investir dans de nouveaux marchés. »

« Elles chercheront sans doute à comprendre l'incidence des changements de réglementation et la manière dont l'ingérence politique dans le secteur bancaire pourrait modifier les règles du jeu à l'échelle mondiale », ajoute-t-elle.

« Les gouvernements à l'échelle mondiale ont peut-être réussi à réduire un type de risque dans le secteur bancaire au cours des 18 derniers mois, mais le climat d'incertitude qui règne en ce moment en raison des changements qu'on se propose d'apporter à la réglementation est sans précédent », conclut Diane Kazarian.