Y a-t-il un avenir pour le fer de la Fosse du Labrador?


Édition du 06 Décembre 2014

Y a-t-il un avenir pour le fer de la Fosse du Labrador?


Édition du 06 Décembre 2014

Par Suzanne Dansereau
Le fer du Labrador contient moins de contaminants. Dans les aciéries chinoises, on le mélange au fer australien ou chinois pour obtenir un meilleur produit. En outre, une fois concentré, il peut avoir une teneur plus élevée que l'étalon de 62 %. À titre d'exemple, les boulettes des projets KéMag et LabMag de New Millenium atteindront 69 %, disent ses promoteurs. Et on paie des primes variant de 10 $ à 25 $ la tonne pour ces avantages.

Le marché des boulettes a certes été faible ces dernières années, mais selon les juniors qui veulent en faire (CIM, New Millenium), il est appelé à remonter dans les prochaines années. Ce marché n'est pas tant en Chine qu'en Europe, en Amérique, au Moyen-Orient et en Indonésie, là où on espère des projets d'infrastructures.

Retour d'un oligopole ?

Un autre facteur de succès requis pour le fer canadien : le moment opportun.

Sandy Chim estime que les surplus actuels de fer, générés par la hausse de production des quatre acteurs dominants - Rio Tinto, Vale, BHP et Fortescue Metals Group -, ne seront pas absorbés par le marché avant 2018.

À l'heure actuelle, le puissant quatuor inonde le marché dans le but d'éliminer les producteurs à coûts élevés. Une fois la concurrence éliminée, ils veulent recréer la situation d'oligopole connue avant 2007, alors que le fer ne bénéficiait pas de marché au comptant (spot), et faire remonter les prix.

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